Visions d’exil 2020 avec Taxi Kebab ou la musique scandée en darija marocaine

 Visions d’exil 2020 avec Taxi Kebab ou la musique scandée en darija marocaine

Taxi Kebab réussit le difficile pari de lier Occident et Orient

Plein feu sur Taxi Kebab, dans le cadre du festival Visions d’exil 2020, au Musée National de l’histoire de l’immigration, le samedi 31 octobre 2020 à 18h.

Le festival Visions d’exil 2020 se tient sur deux jours, du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre 2020. Une rencontre pluridisciplinaire de l’atelier des artistes en exil qui prend ses quartiers au Palais de la Porte Dorée.

Cette 4e édition s’adapte avec le contexte sanitaire. Pour le bonheur de ses habitués, le Festival est donc maintenu, mais les horaires des spectacles sont modifiés.

« D’un confinement à l’autre »

C’est la thématique principale qui s’impose cette année. Les artistes reviennent sur la période du confinement pour la mettre en relation avec les problématiques de l’exil. D’où que nous soyons, quelle que soit notre histoire, la crise sanitaire a imposé une mise sous cloche au monde entier.  L’ expérience des personnes contraintes à l’exil et au confinement sera racontée à travers plusieurs mélodies.

https://www.facebook.com/taxikebabmusic/

La soirée d’ouverture initialement prévue le vendredi est annulée. Les spectacles sont reportés au lendemain samedi avec Taxi Kebab.

A la croisée du châabi et de l’électro

Lea Jiqqir et Romain Henry sont les protagonistes de Taxi Kebab. Leur genre musical hybride est  un mélange de musique électronique et maghrébine chantée en dialecte marocain. Tandis que Romain Henry s’occupe de l’improvisation, Léa Jiqqir chante en darija, accompagnée de son bouzouki.

À la croisée du châabi et de l’électro, Taxi Kebab propose une musique biculturelle. Un mélange de sauce blanche et d’harissa.

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Influencé par un héritage culturel et familial, du chaâbi, transe gnawa, en passant par les musiques moyen-orientale, le du duo Taxi Kebab a commencé par sillonner les routes marocaines avant de parcourir celles de la France.

A la croisée du châabi et de l’électro, Taxi Kebab réussit le difficile pari de réunir Occident et Orient, sans jamais tomber dans le folklore inutile. Un spectacle qui invite au voyage dans un contexte de cloisonnement et de contraintes.