Vient de paraitre « La trahison » de Myriam Jebbor

 Vient de paraitre « La trahison » de Myriam Jebbor

Avec la publication récente de son dernier roman, Myriam Jebbor poursuit son parcours de femme passionnée de littérature et d’écriture et socialement engagée

Le nouveau roman de l’écrivaine marocaine, Myriam Jebbor, « La trahison », vient de paraitre aux éditions Le Fennec. Un récit intimiste qui fait des allers-retours entre les secrets enfouis du passé et un certain mal-être au présent.

Une nouvelle parution qui pourrait faire partie des lectures de l’été, le nouveau roman « La trahison» de Myriam Jebbor, aux Éditions Le Fennec. Une œuvre intimiste qui fait immersion dans la complexité de l’âme humaine. Un récit poignant et introspectif qui marque une nouvelle étape dans la carrière littéraire de cette auteure déjà reconnue, dès son plus jeune âge, pour son talent et son engagement.

C’est l’histoire de « Hannah journaliste à Paris. Elle vit une belle histoire d’amour avec Antoine. En apparence, le couple a tout pour être heureux, et Antoine envisage même de fonder une famille. Mais l’idée de la maternité terrifie Hannah. Pour comprendre pourquoi elle est hantée par la mélancolie et résiste au bonheur, elle entame une thérapie ». C’est là qu’elle découvrira des secrets de famille enfouis.

L’œuvre explore les non-dits, les blessures non cicatrisées et les fuites en avant. Le roman raconte également la quête désespérée de la sérénité et du bonheur intérieur. À travers les séances chez la psychologue, les confidences et les souvenirs qui refont surface, le lecteur suit le parcours de cette jeune femme moderne, Hannah,  sensible et tourmentée.

Qui est Myriam Jebbor ?

Née d’un père marocain et d’une mère française, Myriam Jebbor a cultivé une passion profonde pour la littérature. Ayant effectué sa scolarité à la mission française de Rabat, elle a rejoint l’Association des écrivains du Maroc. Adolescente, elle consacrait ses samedis après-midi à des ateliers de lecture et d’écriture, guidée par des auteurs plus expérimentés. À l’âge de 18 ans, elle a remporté le Prix Grand Atlas pour sa nouvelle « La femme, la fillette, la poupée », distinction remise par Jean-Marie Gustave Le Clézio à l’ambassade de France.

En 2003, elle fait ses premiers pas dans la presse féminine francophone en rejoignant le magazine « Femmes du Maroc». Ce magazine, à la fois glamour et militant, lui a permis d’exprimer son engagement pour les droits des femmes. Elle y a créé entre autres la rubrique «Portrait», où elle retraçait de manière subjective et personnelle ses rencontres avec des figures artistiques, culturelles et politiques du Maroc. En 2008, Myriam a été nommée rédactrice en chef, puis directrice de publication de « Femmes du Maroc ». Parallèlement à ses activités journalistiques, elle a publié deux romans, « Il était là » et « Des histoires de grands », consolidant sa position et son nom dans le monde littéraire.

En 2015, Myriam s’expatrie à Paris pendant trois ans. Son œuvre « Le parfum d’Émilie » a été publiée dans un recueil de nouvelles à Neuilly-sur-Seine après avoir été soumise au concours «Plumes de Neuilly». En parallèle, elle a également enseigné l’écriture créative à l’Université Mohammed VI de Rabat et de Ben Guérir.

Avec la publication de son dernier roman, Myriam Jebbor conforte son parcours de femme passionnée de littérature et d’écriture et socialement engagée. Ses articles et ses œuvres viennent témoigner d’une grande capacité d’analyse et d’une perspicacité à la fois subtile et profonde pour sonder l’âme humaine et décrire les contextes et milieux spatiotemporels entre le Maroc et La France.

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Mishka Gharbi