Vidéo : Le procès de Brahim Bouhlel et Zbarbooking reporté au 21 avril

 Vidéo : Le procès de Brahim Bouhlel et Zbarbooking reporté au 21 avril

Brahim Bouhlel lors d’une remise de prix à Cannes en octobre 2020 (copyright : Valery HACHE / AFP)

Après la publication de leur vidéo jugée insultante par les Marocains, l’acteur de la série Validé de Canal Plus, Brahim Bouhlel et le snapchatteur, Zbarbooking comparaissaient hier à Marrakech. Le report du procès est prononcé pour le 21 avril 2021.

Le procès de Brahim Bouhlel et Zbarbooking s’est tenu hier à Marrakech. En détention préventive depuis une semaine, ils ont avec Hedi Bouchenafa, diffusé une vidéo que de nombreux internautes marocains ont jugé insultante. Poursuivis pour « diffusion d’une vidéo d’une personne sans son consentement » et « détournement de mineur », les deux protagonistes peuvent encourir des peines allant jusqu’à 5 ans de prison. Il est finalement reporté au 21 avril 2021.

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Une très mauvaise « blague » qui tourne au procès

Depuis, l’apparition de cette vidéo virale, où l’on voit les 3 protagonistes filmer des mineurs et proférer des insultes, les réseaux sociaux se sont émus. Signalé au parquet par le Club des Avocats du Maroc, l’affaire a très vite pris une tournure judiciaire.

Face à la polémique, les trois hommes ont présenté leurs excuses. Ils expliquent qu’il s’agit là d’une « blague » et d’une vidéo « parodique » ratée. Cela n’a pas suffi à convaincre les autorités marocaines. De ce fait, le procureur du roi les a mis alors en garde à vue. L’acteur de la série Validé sur Canal Plus, Brahim Bouhlel et le snapchatteur, Zbarbooking sont en détention préventive depuis une semaine. Hedi Bouchenafa, acteur dans « En passant pécho » sur Netflix a quitté le territoire marocain avant l’ouverture de l’enquête. Il serait sous un mandat d’arrêt international des autorités marocaines.

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Le club des Avocats au Maroc « lâche » l’affaire

Le club des Avocats au Maroc a permis de mettre l’affaire sur le devant judiciaire. Dans le tweet de Me Elajouti (avant sa suppression), le club des Avocats au Maroc considère qu’elle ne se porte partie civile. La raison : « les valeurs du mois sacré du Ramadan, un mois de paix et de pardon« . Qualifiant la position de « revirement » ou « d’amateurisme », plusieurs internautes  ne comprennent pas la position de Me Elajouti, ni celle du club des avocats au Maroc.

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De son côté, Mourad Elajouti, indique que son association ne souhaite pas demander des dédommagements. Il précise que les « familles de mineurs sont dûment représentés« . Le président rajoute que « le club des avocats continuera à les accompagner« . Il va même jusqu’à préciser qu’il n’y a « aucun pas en arrière » et que « le procès au pénal est engagé ». Une position qui a du mal à passer sur les réseaux sociaux. Certains accusent même l’avocat d’avoir voulu faire le buzz et avoir une reconnaissance médiatique.