Vaccination : Aziz Akhannouch attend beaucoup du patronat
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch n’a pas lésiné sur les mots. Venu à la rencontre des entreprises de la CGEM à Casablanca, il a insisté pour que la 3ème dose de vaccin soit rapidement administrée. Pour cela il a sollicité une forte implication des entrepreneurs pour « retrouver la sérénité« .
Les acteurs économiques attendaient beaucoup de cette rencontre avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Accompagné de plusieurs ministres (Economie, santé, numérique), il est revenu sur la situation sanitaire du pays, principale préoccupation de tous les citoyens. Car avant de s’entretenir de relance économique, le chef du gouvernement souhaitait d’abord faire passer un message fort. « Nous voulons un engagement des chefs d’entreprises pour la vaccination. C’est une question qui nous concerne tous. »
Après les administrations publiques qui ont fait passer le mot pour le vaccin et surtout la nécessité de faire la 3ème dose, le chef du gouvernement voulait aussi une implication du secteur privé. S’il s’est félicité de la réouverture prochaine des frontières, elle doit s’accompagner « de la solidarité et de la généralisation de la vaccination des salariés. La vaccination est le prix à payer pour retrouver notre liberté. C’est le prix à payer. »
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Une troisième dose de vaccin qui prouve son efficacité
Présent lors de la réunion, le ministre de la santé, Khaled Aït Taleb a rappelé le travail important du Maroc en ce qui concerne la vaccination. Il a félicité les « partenaires » que sont les entreprises qui ont soutenu et permis le succès de la campagne de vaccination. Il a ainsi rappelé que 24 millions de doses 1, 23 millions de doses 2 et à peine 4 millions de doses 3 ont été administrées. »Si on ne pousse pas à la vaccination avec la dose 3, on perd nos efforts. Il faut combler l’écart entre la 2ème et 3ème dose. Le citoyen marocain est le seul garant et moteur de la réussite de cette vaccination. »
Se basant sur les chiffres des décès, il a pu constater que depuis le début de la pandémie, 67,40% des décès concernaient les non-vaccinées. Les décès dans les rangs des vaccinés sont de 1,8%. Insistant sur l’importance de cette 3ème dose de vaccin, il affirme « qu’au-delà des 4 semaines où l’on aurait eu la COVID, on peut se faire administrer sa troisième dose. L’immunité par le vaccin est plus efficace. » Espérant conserver les acquis de la vaccination, il a rappelé que les enfants venant de l’étranger n’auront pas d’obligation à être vaccinés. Les 12-18 ans résidant au Maroc seront par contre soumis au pass vaccinal.
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