Le Maroc et plusieurs pays africains contestent la présence de la pseudo « RASD »
Le Maroc a demandé la suspension de la séance dès l’ouverture, jeudi 31 mars, de la 9e réunion conjointe entre la Commission économique africaine et le comité technique spécialisé de l’Union Africaine sur les questions financières.
Le royaume conteste la présence d’une délégation de la pseudo "RASD" à ce forum. « Membre non reconnu par l’ONU et par la plupart des pays présents à cette rencontre, la RASD », ne doit pas participer à cette rencontre, a fait savoir le représentant du Maroc.
Le Maroc est soutenu dans ses réserves par le Sénégal (pays qui s’est retiré de la conférence), le Gabon et les Comores. Le Burkina Faso pour sa part demande de tenir en compte des dispositions des précédentes réunions afin de débloquer la conférence. La Côte d’Ivoire quant à elle propose que toutes les mesures soient entreprises pour trouver un terrain d’entente.
De l’autre côté, l’Afrique du Sud, présidente de la réunion, et ses pions de l’Afrique australe et de l’Afrique de l’Est, estime que la réunion doit se poursuivre sans concessions. L’Algérie pour sa part ne se démarque pas du lot.
Même si la réunion s’est poursuivie malgré le départ du Maroc et de pays africains, des observateurs estiment que le geste du Maroc aura un impact sur l’organisation dans les prochains jours.
La position du Maroc remet au devant de la scène l’incroyable mascarade de OUA, qui avait admit une république fantôme en 1981, sous la pression de pays comme l’Algérie et ses alliés du bloc communiste. Aujourd’hui les temps ont changé et l’Union Africaine est appelée à corriger une erreur de l’histoire pour retrouver un minimum de crédibilité.
Mohamed El Hamraoui