Union africaine. Ahmed Attaf revient bredouille d’Addis-Abeba

Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf. (Photo par Leonardo Munoz / AFP)
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, est retourné in extremis à Alger après un échec cuisant pour accéder au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.
Attaf a quitté Addis-Abeba, dans la soirée du mercredi 12 février, alors que les travaux se poursuivent jeudi. Le stratagème algérien pour manipuler le CPS de l’UA a été entravé par les abstentions lors du dernier tour, ayant entraîné un report, alors que l’Éthiopie a gagné un siège avec l’appui du Maroc.
Entamées mercredi 12 février à Addis-Abeba, les élections des cinq membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine n’ont pas abouti. Alger, qui espérait gangrener l’instance africaine comme au temps de l’OUA, n’a récolté que du vent. Ahmed Attaf n’a pas réussi à obtenir la majorité requise.
L’Algérie aspirait à accéder au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour reprendre le siège qu’occupe le Maroc depuis trois ans au sein de cette instance exécutive de l’UA.
Les travaux de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine ont débuté le 12 février à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, préside la délégation marocaine à cette session, qui se tient en prélude au sommet ordinaire des chefs d’État, prévu les 15 et 16 février.
La réunion du Conseil exécutif sera notamment marquée par l’élection de cinq membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA. Elle élira aussi six commissaires de l’UA et se penchera sur l’examen du rapport annuel sur les activités de l’Union et de ses organes.
Cette réunion examinera, d’autre part, les projets d’ordre du jour et des décisions qui seront soumis au 38e sommet de l’UA.