Une réunion de leaders européens d’extrême droite annulée puis autorisée
Les autorités bruxelloises ont déclenché une polémique en interrompant la réunion de la « NatCon » regroupant des personnalités nationalistes telles que Éric Zemmour, Viktor Orban et Nigel Farage. Cette décision a été vivement critiquée pour son impact sur la liberté d’expression. Après une invalidation de l’arrêté d’interdiction par le Conseil d’État belge, la conférence a finalement pu se poursuivre.
La « NatCon », abréviation de « National Conservatism Conference », avait été organisée pour rassembler des figures de la droite nationaliste européenne. Cependant, les autorités bruxelloises ont rapidement mis fin à l’événement, invoquant un risque de trouble à l’ordre public.
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Parmi les personnalités présentes à cette réunion figuraient Éric Zemmour, le polémiste français, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, et Nigel Farage, l’ancien chef du UKIP britannique et un des artisans du Brexit. Leur participation à cet événement a suscité des réactions vives de la part des autorités locales.
Interdiction polémique des autorités locales
Le chef du gouvernement belge, Alexander De Croo, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, qualifiant la décision d’interrompre la réunion de « très préoccupante » pour la liberté d’expression. Il a souligné que même si l’autonomie communale est importante, elle ne doit pas primer sur les principes constitutionnels de liberté d’expression et de réunion pacifique.
D’autres dirigeants européens ont également réagi à cette décision. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié la décision d' »extrêmement inquiétante », tandis que Giorgia Meloni, cheffe d’un parti ultra-conservateur en Italie, a exprimé sa consternation.
La décision d’interdire la réunion a été fortement critiquée par Nigel Farage, qui a dénoncé un acte contraire à la liberté d’expression. Il a comparé cette mesure à des pratiques dignes d’une dictature ou de l’époque soviétique.
Un cordon de police face à Éric Zemmour
Éric Zemmour, qui devait également intervenir à cette conférence, a été confronté à un cordon de police lorsqu’il a tenté d’accéder à la salle. Il a qualifié l’Europe et Bruxelles de « fossoyeurs » de la liberté d’expression avant de quitter les lieux.
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Malgré l’interdiction, certains participants sont restés sur place en signe de protestation. La police bruxelloise a maintenu sa présence sur les lieux, anticipant des manifestations antifascistes prévues en fin de journée.
Cependant, un rebondissement est survenu lorsque le Conseil d’État belge a décidé d’invalider l’arrêté d’interdiction pris par la commune de Saint-Josse. La plus haute juridiction administrative du pays a jugé que le droit constitutionnel de se réunir pacifiquement avait été ignoré par le bourgmestre.
Cette décision a permis à la « NatCon » de reprendre ses activités dans une salle de réception de la commune. Éric Zemmour et Viktor Orban ont pu prendre la parole devant les participants, marquant ainsi une victoire pour la liberté d’expression et de réunion pacifique.