Une nouvelle série, « Caftan Khadija » met en valeur le patrimoine marocain
Actuellement une superproduction est en tournage, « Caftan Khadija », qui promeut le patrimoine vestimentaire du Maroc.
Les séries sont devenues un tremplin pour promouvoir la culture d’un pays, son tourisme, son Histoire et même son développement. A cet égard, les séries turques caracolent en tête. Les Turcs étant devenus les troisièmes exportateurs de fictions au monde, après les États-unis et le Royaume uni.
Le Maroc est en train de produire des séries à succès sur le plan national, notamment tout au long du mois de Ramadan. Mais voilà qu’une nouvelle série sera bientôt proposée au public dont le titre évocateur «Caftan Khadija» annonce le ressort dramaturgique central. La mise en valeur du patrimoine et l’héritage culturel marocains. Une production financée par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision, Al Aoula, et réunit des célébrités de la scène nationale et internationale.
Produite par «Image Factory», la fiction est dirigée par Lamisse Khairat, et met en vedette la célèbre actrice marocaine Mahassine Merabet, connue pour ses rôles dans les drames turcs. Elle fera sa première apparition à la télévision marocaine dans le rôle de «Leïla». Le casting comprend également d’autres acteurs de renom.
Une transmission garantie aux générations futures
«Caftan Khadija» est centré sur le l’histoire du caftan traditionnel et apporte un éclairage intéressant sur ce patrimoine vestimentaire national, pilier du développement économique. Le caftan incarne en effet l’héritage culturel dans le maintien de l’identité nationale, en assurant sa transmission aux générations futures.
C’est l’histoire du personnage principal de «Leïla». Une jeune femme qui vivait dans le confort, et, qui poussée par une crise financière sévère qui frappe sa famille, à retourner au métier de sa grand-mère, la confection de caftans marocains. Son amour pour le caftan, qui lui rappelle un passé idyllique, s’épanouit et l’aide à découvrir un côté créatif méconnu jusque-là. Les obstacles et nouvelles conditions difficiles auxquelles «Leïla» fait face, révéleront sa force et volonté à dépasser ses problèmes. La série, produite par «Image Factory», se compose de 30 épisodes tournés essentiellement dans les anciens quartiers de Casablanca.
Les événements du feuilleton démontrent que l’intérêt que porte le Maroc à son patrimoine, dépasse la simple nostalgie du passé, mais constitue un pilier fondamental du développement économique et culturel. « Personne ne doute que le patrimoine culturel est un élément central du développement économique, direct et indirect, des nations et communautés, intégrant harmonieusement le patrimoine matériel et immatériel », indique un communiqué de Image Factory.
Mais encore, parmi les avantages socio-économiques liés à l’héritage culturel, le développement social, la création d’emplois pour les jeunes artisans et les détenteurs de savoir-faire patrimonial. Ces métiers sont désormais vus comme des garants de la continuité et de la conservation du patrimoine marocain. De plus, le caftan, célébré à travers le monde, est devenu un vecteur promotionnel important de l’identité marocaine.
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