Une Fête de la musique conforme aux conditions sanitaires
Une fête de la musique sous conditions sanitaires strictes mais qui aura bien lieu. L’Institut du Monde Arabe prépare cet événement particulier.
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Musique électronique
Cette année, l’Institut du Monde Arabe (IMA) s’associe au projet United We Stream pour une édition de la fête de la musique particulière à plus d’un titre.
United We Stream est un projet solidaire pour soutenir l’industrie des musiques électroniques, en organisant une levée de fonds. Pour ce faire, un set regroupant plusieurs Djs est organisé puis retransmis en live et en ligne.
Dimanche (21 juin), à l’occasion de la fête de la musique, l’IMA a programmé pas moins de cinq heures de live, en direct du rooftop de l’IMA.
L’artiste français Arnaud Rebotini, la Tunisienne Deena Abdelwahed ou encore Kabylie Minogue, duo prometteur composé de Jad et Kheireddine, se succéderont aux platines à partir de 17h.
Public et conditions sanitaires
Depuis 2014, sous l’impulsion de son président Jack Lang, fondateur de la Techno parade, l’IMA met largement en avant les musiques électroniques du monde arabe (Arabic sound system, Arabofolies). Mais l’institution s’ouvre également à d’autres genres musicaux et ce sera encore le cas dimanche.
« Nous souhaitions à tout prix faire un événement ouvert au public » confie Romain Pigenel, directeur de la stratégie de communication de l’IMA.
Le public pourra participer à un karaoké géant rap, r&b, chanson populaire arabe et raï. Et c’est en association avec Casabey, que l’IMA a organisé cet événement. Un karaoké sous conditions sanitaires strictes.
Le programme prévoit trois sessions limitées à 400 personnes, étalées sur la journée. Le parvis de l’IMA accueillera le public, sur de grandes tables pour veiller à respecter « scrupuleusement les distances sanitaires ».
Réouverture ?
Le public foulera à nouveau le parvis de l’IMA. Cependant la vraie réouverture de l’IMA au public devrait avoir lieu en septembre. Un retour avec un événement censé avoir lieu au moment du confinement, une grande exposition sur les collections du musée d’art contemporain de la Palestine. Un musée « qui n’existe pas encore, dont la préfiguration est faite à l’Institut du Monde Arabe » explique Romain Pigenel.