Un projet pour une région méditerranéenne « innovante et compétitive »
Conférence annuelle ANIMANetwork / Jour 3 – Séminaire « Prospecter les délocalisations pour le développement des chaînes de valeur régionales en Méditerranée » à Tunis dans le cadre du projet EBSOMED. Crédit photo : ANIMANetwork / Facebook / 23 juin 2022
Après cinq ans d’actions pour l’innovation en région méditerranéenne, le projet The Next Society laisse la place à un autre projet qui se devrait être bénéfique pour la Méditerranée : Euromed Clusters Forward.
Pendant cinq ans, le dispositif The Next Society, mis en place par le réseau Anima, pour le développement économique et l’innovation en Méditerranée a permis de créer plus de 260 emplois, la formation de plus de 2 200 bénéficiaires et surtout, 30 startups ont pu lever plus de 5 millions d’euros.
A l’occasion de sa réunion annuelle, à Tunis (22 au 24 juin), Anima annonce le lancement d’un nouveau programme régional pour soutenir l’innovation et la compétitivité : Euromed Clusters Forward.
Innovation
« Un pas de plus vers une région euro-méditerranéenne innovante, compétitive et inclusive » se félicite Anima avec ce nouveau projet. Celui-ci doit « renforcer les clusters [concentration d’activités regroupées autour d’un secteur, ndlr] et développer les chaînes de valeur Europe-Méditerranée ».
Concrètement, Euromed Clusters Forward doit développer, pendant quatre ans, des actions dont le but sera de placer les clusters de l’innovation « au cœur de l’économie sociale et écologique » dans la région. Le projet est d’ailleurs porté par Anima, ainsi que ses partenaires, Berytech (Liban), Economic Research Forum (Egypte) Leaders International (Palestine).
Décloisonner l’innovation
Le réseau Anima poursuit donc son action pour inspirer de nouvelles stratégies et des politiques publiques pour l’innovation. Une ambition que partageait Emmanuel Noutary, délégué général de Anima Investment Network, en 2017, au lancement de The Next Society :
« Nous voulons décloisonner ce sujet de l’innovation. L’innovation n’appartient pas à l’industrie ou à la recherche ou à l’éducation (…) tout est lié. Nous voulons donner aux innovateurs la main, pour obtenir cette transversalité entre différents ministères qui doivent être associés à une véritable politique d’innovation dans les pays ».
