Un Marché marocain au cœur du Festival du Film Francophone d’Angoulême
Angoulême. Entre deux projections, les festivaliers visitent et font leurs emplettes au Marché marocain qui a pris ses quartiers à l’hôtel de ville qui ne désemplit pas.
La 17ème édition du Festival du Film Francophone d’Angoulême FFA se tient du 27 aout au 1er septembre. Le cinéma et le patrimoine marocains sont à l’honneur. La mairie de la ville française d’Angoulême a inauguré jeudi son Marché marocain, organisé dans le cadre de l’hommage que rend le Festival au cinéma marocain.
Grâce à la volonté et à la passion de leurs créateurs Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le festival a toujours défendu un cinéma populaire et subtil qui attire les professionnels comme les amateurs. Créé en 2008 et consacré au cinéma francophone, le FFA se tient dans la ville d’Angoulême, en Charente dans le Sud-ouest de la France. Chaque année, à la fin de l’été, il se veut l’événement incontournable de la rentrée culturelle en France.
Dès son ouverture, le marché installé dans la cour de l’hôtel de ville où le drapeau du Maroc, pays invité d’honneur du festival, est hissé depuis le début de ce rendez-vous cinématographique important, a été pris d’assaut par les festivaliers qui n’hésitent pas à y faire leurs emplettes entre deux projections.
Des projets portés par des femmes marocaines
Les visiteurs, y compris des membres de la communauté marocaine et des amis du Maroc, ont répondu présents à l’appel du maire Xavier Bonnefont qui avait invité les personnes intéressées à venir « voir les artisans marocains dans ce marché ». « On est ravi d’accueillir à Angoulême le Maroc et le cinéma marocain à l’occasion de cette 17ème édition du FFA », avait-il déclaré à la MAP, en marge de la cérémonie d’ouverture du festival qui se poursuit jusqu’au 1er septembre. La Mairie d’Angoulême, drapée tout au long du festival des couleurs du Maroc, s’inscrit ainsi dans l’esprit du FFA en proposant au public de prolonger la découverte de la cinématographie nationale avec « une immersion des plus totales dans la culture marocaine ».
Le Marché se veut une invitation au voyage au cœur « de l’authenticité et du charme de l’artisanat marocain », avec au menu vanneries, poteries, bijoux, huile d’argan, caftans, salon de thé et des ateliers de tatouage au henné. « L’idée est de mettre en valeur l’artisanat, la gastronomie, et des projets portés par des femmes qui s’autofinancent », a expliqué à la MAP, Meriem Panazol, fondatrice de l’association « Balcon de la francophonie » en charge des animations destinées à faire découvrir le Maroc.
Installée à Angoulême depuis 10 ans, Khadija, une originaire de la ville de Fès, mise sur son savoir-faire de couturière, pour contribuer à faire rayonner le caftan marocain. Vêtement du quotidien et costume d’apparat, le caftan est très sollicité par les différentes communautés de la ville, notamment maghrébine.
En marge du FFA, des photos de la photographe et vidéaste marocaine Leila Alaoui (1982-2016) seront exposées, en collaboration avec l’IMA.
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