Un Centre culturel marocain à Al-Qods au cœur de la Vieille ville
Le Centre culturel marocain – Maison du Maroc à Al-Qods – renforcera la présence marocaine en Palestine et au Moyen-Orient, a indiqué l’Agence Bayt Mal Al-Qods.
Ce centre, géré par l’Agence avec un budget spécial alloué par le Maroc, est « prêt à ouvrir dès que les conditions le permettront ». Il offrira un espace dédié aux institutions, associations et jeunes créateurs pour mettre en valeur leurs œuvres dans les domaines de la culture, des arts et des industries culturelles.
Le Centre comprend plusieurs espaces :
- « Sakia Al Hamra », dédié à l’exposition permanente de l’artisanat marocain ;
- « Koutoubia », une bibliothèque marocaine ;
- « Dar Essalam », destiné aux conférences et séminaires ;
- « Souss », une galerie consacrée aux expositions photographiques et aux arts plastiques ;
- Tangis », « Angad », et « Zayane », des salons polyvalents, pour des ateliers artistiques ;
- un café culturel (à l’étage) donnant vue sur la Mosquée Al-Aqsa ;
- une aile administrative.
Le Centre est situé dans une bâtisse historique surplombant la Mosquée Al-Aqsa, acquise par le Royaume du Maroc en 1998 grâce à une initiative du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods.
Ce dernier a œuvré à protéger cet édifice emblématique, témoin de la présence islamique dans la Ville Sainte, tout en préservant son cachet historique et architectural. Restauré et réhabilité pour un coût de 3 millions de dollars, le bâtiment a intégré des éléments du style marocain dans certains de ses espaces, en harmonie avec son architecture originelle. Ce travail met en lumière les valeurs et l’identité culturelle du Royaume, sans altérer l’élégance ni l’esprit de l’architecture maqdessie.
Le Centre culturel marocain à Al-Qods constitue un exemple concret de préservation du patrimoine culturel et civilisationnel de la Ville Sainte. Il représente également un modèle à suivre pour sauvegarder l’identité arabo-islamique d’Al-Qods, en préservant son patrimoine foncier et en s’efforçant d’acquérir des monuments historiques pour empêcher leur transfert à d’autres parties.
Ce projet s’inscrit dans une coordination avec la tutelle hachémite historique sur les lieux saints chrétiens et musulmans à Al-Qods Acharif, l’Autorité palestinienne, ainsi que les institutions arabes, islamiques et internationales concernées.