UA. La Libye renonce à sa candidature au Conseil de paix en faveur du Maroc
La Libye a décidé de retirer sa candidature pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mandat 2022-2025, en faveur du Maroc et de soutenir la candidature du Royaume pour ce poste convoité par l’Algérie.
L’annonce a été faite après un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger Nasser Bourita, le 28 novembre, avec la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla Al-Mangoush.
Selon un communiqué du ministère marocain des AE, « dans le cadre des relations fraternelles solides unissant le Maroc et la Libye, Mme Mangoush a informé son homologue marocain que la Libye a décidé de retirer sa candidature pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) pour le mandat 2022-2025, d’y renoncer en faveur du Royaume du Maroc et de soutenir la candidature marocaine », soulignant que cette décision sera formellement communiquée à la Commission de l’UA.
Les deux ministres ont abordé aussi la situation au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD). Ils ont réitéré leur volonté de se coordonner en vue de donner une forte impulsion à cette organisation et de favoriser le retour de ses institutions au travail dans leurs sièges officiels et naturels à Tripoli.
Le Maroc poursuit depuis une année son soutien à la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Lors d’une rencontre entre le ministre marocain des Affaires étrangères, le 16 novembre à Rabat, avec le commissaire de l’Union africaine aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité Bankole Adeoye, Nasser Bourita a indiqué avoir évoqué avec M. Adeoye la question des différents piliers adoptés par la commission pour mener sa réforme. A savoir la gouvernance, la diplomatie africaine, la paix et la stabilité, jugées nécessaires pour la stabilité en Afrique, ainsi que le soutien du Maroc à ces initiatives et son appui en termes d’observations électorales, de diplomatie préventive et de gestion des crises.