[Vidéo] Les images de l’agression d’un steward Transavia publiées

Le 24 janvier 2019, un vol Transavia en partance de l’aéroport Paris – Orly à destination de Tunis – Carthage avait été contraint à un atterrissage d’urgence, aéroport de Nice, après qu’un passager de nationalité tunisienne ait tenu à faire la prière à bord de l’avion, devenant violent lorsque des membres de l’équipage le lui ont interdit en vertu du code de l’aéronautique. La police a dû intervenir de façon musclée à l’intérieur de l’appareil. 7 mois plus tard, les images vidéo de l’incident initial, mis en doute à l’époque, viennent de fuiter. 

On ignore à l’heure qu’il est si c’est la compagnie aérienne Transavia, qui poursuit en justice le passager en question, qui a choisi de publier ces images vidéo, mais il semble qu’elles aient plutôt fuité du dossier.

C’est en effet le youtubeur d’origine algérienne résident à Londres, Aldo Sterone, connu pour ses positions anti fondamentalisme musulman, qui a publié en exclusivité ces images sur Twitter le 20 août, avec le commentaire « Prière dans l’avion à 37000 pieds. Filmé par le pilote sur écran de retour camera. A voir jusqu’au bout », avant d’être aussitôt repris par le site d’extrême droite Fdesouche.

Une chronologie qui provoque actuellement une certaine confusion sur la toile, la plupart des internautes croyant à un incident inédit. Au moment des faits, nous avions en janvier dernier couvert cette agression, qui avait été remise en doute en l’absence des images dont nous prenons connaissance aujourd’hui : à l’époque, certains n’avaient pas en effet saisi le bienfondé de l’arrestation musclée du passager par quatre gendarmes, trouvant la force exercée contre lui « disproportionnée » telle que montrée dans la première vidéo.

Les images fuitées donc le 20 août permettent de constater que non seulement l’homme avait délibérément choisi d’effectuer sa prière dans l’espace exigu au seuil de la cabine de pilotage, mais qu’il a bel et bien asséné un violent coup de poing au steward qui alertait le commandant de bord sur son comportement. On voit également le geste du recul du pilote qui découvre les images de la vidéosurveillance sur son écran de contrôle et prend la décision d’atterrir à mi-chemin.