[Vidéo] Affaire Sofiane Chourabi. Azyz Amami : « Nous demandons à l’Assemblée d’agir »

 [Vidéo] Affaire Sofiane Chourabi. Azyz Amami : « Nous demandons à l’Assemblée d’agir »


L’envoi cette semaine par les autorités tunisiennes d’un juge d’instruction en Libye pour enquêter sur le sort de Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari n’a pas permis d’avancées significatives dans le dossier de la disparition des deux journalistes. Compagnon de route et proche ami de Sofiane, Azyz Amami a conduit une délégation à l’Assemblée nationale pour lui demander de s’emparer de l’affaire. Entretien.




 


Auditionnés par le magistrat tunisien, les cinq suspects n’ont fait que confirmer leurs aveux, en y apportant des détails sur la méthode d’exécution employée. Jeudi 7 mai, invité d’un plateau de la chaîne al Moutawasset TV, Ghazi Moalla a cependant affirmé qu’une enquête « engagée par ses propres moyens » aurait permis de localiser les deux hommes dans une prison libyenne un mois auparavant. 


De leur côté, les autorités libyennes ont demandé un vis-à-vis tunisien de plus haut niveau protocolaire, en l’occurrence le ministre de la Justice. L’affaire est-elle en passe d’être politiquement instrumentalisée en marge de la lutte pour le pouvoir des deux gouvernements concurrents libyens ?


Pour l’activiste Azyz Amami, qui a milité aux côtés de Sofiane Chourabi bien avant la révolution, « toute démarche, même tardive, de l’Etat tunisien est la bienvenue pour déterminer la vérité dans le dossier ». Il critique par ailleurs le « traitement médiatique indigne » du dossier.


 


Propos recueillis par Seif Soudani