Libération des douze jeunes Tunisiens enlevés en Libye
Une douzaine de jeunes tunisiens enlevés le 11 septembre sur le territoire libyen par des éléments appartenant aux brigades libyennes de Nalout ont été libérés hier soir mardi, annonce une source sécuritaire libyenne.
Les douze Tunisiens avaient été enlevés par des éléments appartenant aux brigades de Nalout, près de la zone tampon d’« El Manzla » au niveau de la frontière tuniso-libyenne.
Ce n’est pas la première fois que ce procédé du kidnapping est utilisé par des milices et certaines factions en Libye comme monnaie d’échange. Les membres du groupe en question revendiquaient en effet la libération d’un citoyen libyen arrêté la semaine dernière par une patrouille militaire tunisienne dans la zone tampon de Dhehiba.
Selon la même source, les brigades de Nalout ont bien traité les Tunisiens durant la période de leur enlèvement. Ces derniers sont des contrebandiers de carburants originaires de la ville de Dhehiba.
Une affaire liée à la contrebande et l'économie parallèle
La même source a précisé que le passage frontalier a été fermé pendant une courte période par mesure de précaution, soulignant que les responsables au poste frontalier du coté tunisien ont de bonnes relations de coopération avec leurs homologues du côté libyen à Ouazen, ce qui a facilité les négociations entre les deux parties.
Dans un communiqué publié le 8 septembre courant, le ministère de la Défense nationale avait indiqué qu’un individu armé d’un fusil automatique de type kalachnikov a été interpellé dans la zone militaire tampon d’El Manzla (à Jenine). Il avait en sa possession deux chargeurs et une quarantaine de cartouches et ne détenait aucun papier d’identité.
L’individu en question a déclaré être de nationalité libyenne et âgé de 24 ans. Il a par ailleurs avoué que trois autres personnes qui l’accompagnaient avaient pris la fuite vers le territoire libyen, après avoir livré à un trafiquant tunisien un véhicule chargé de 6000 litres de carburant de contrebande.
S.S