Le Tunisien Tahar Manai de retour sur L’Everest

 Le Tunisien Tahar Manai de retour sur L’Everest

Tahar Manai au camp de base de l’Everest en avril 2015. Une grande partie de son matériel


 


Rien, ni personne, ne l’empêchera d’aller au bout de son rêve. Courageux, déterminé, Tahar Manai, originaire de Sousse, ne lâche rien : il a décidé de repartir fin mars au Népal. Plus que jamais, il veut devenir le premier Tunisien à atteindre le sommet de l’Everest. 


 


« La réalisation d’un rêve de gamin », explique ce jeune franco-tunisien 27 ans, sapeur pompier professionnel à la caserne de Massy (91), en banlieue parisienne. « Ce sera aussi un cadeau pour tout le peuple tunisien » clame cet amoureux des grands espaces. Son projet qui s’appelle « l’ascension d’une nation » a pour slogan : « ça ne sera pas mon Everest, mais le notre, celui de tous les Tunisiens ». 


C’est la deuxième fois que Tahar Manai s’attaque à la plus haute montagne du monde. L’année dernière, il avait été stoppé dans son ascension à cause d’un terrible tremblement de terre.


Le samedi 25 avril 2015, un fort séisme d’une magnitude de 7,8 s’était produit à 80 km au nord ouest de Katmandu, la capitale népalaise, et avait fait près de 8700 morts.


Un tremblement de terre qui s’était fait également ressentir jusque dans le camp de base de l’Everest où Tahar Manai se trouvait. Le séisme avait causé une avalanche emportant avec elle une dizaine d’alpinistes. Une grande partie de l’installation du camp avait été également ensevelie, dont le matériel du Tunisien. 


Comme l’année dernière, Tahar Manai a décidé de s’appuyer sur le champion de triathlon français Vincent Luneau pour l’aider dans sa préparation physique et mentale. Et comme l’année dernière, l’alpiniste n’a rien laissé au hasard.


« En plus des entrainements classiques, je prend soin de mon alimentation. Je me suis également rendu plusieurs fois en montagne pour être au maximum de ma forme le jour J», détaille l’alpiniste qui malgré son jeune âge a déjà atteint plusieurs sommets : Le Mont-Blanc, le Kilimandjaro, ou encore la plus haute montagne d’Amérique du Sud, l’Aconcagua (6900 m).


Et comme l’année dernière, Tahar Manai, peine à rassembler les fonds nécessaires à son ascension. « C’est difficile d’obtenir des sponsors. Nous sommes sur quelques pistes mais rien n’est encore sûr », annonce-t-il. 


Pour celles et ceux qui aimeraient l’aider, un appel à dons a été lancé:


 https://www.indiegogo.com/projects/1er-tunisien-sur-leverest-1st-tunisian-on-everest#/


Nadir Dendoune