Jazz à Carthage : C’est parti !

 Jazz à Carthage : C’est parti !

Myles Sanko a succédé à Liam Bailey sur scène pour une soirée jazz 100 % britannique. Rached Cherif/LCDA


Après un concert de rue inaugural donné en plein cœur de Tunis par les icônes du jazz Fred Wesley et Shareef Clayton jeudi soir, les choses sérieuses ont démarré ce vendredi pour la 12e édition de Jazz à Carthage. Liam Bailey a assuré, sur les planches du Carthage Thalasso à Gammarth, une première partie enjouée, mêlant la mélancolie d’un blues à la fois authentique et modernisé et des rythmes plus colorés.



 


Pour la première fois, le jazz était dans la rue à Tunis à l’occasion du festival Jazz à Carthage. Rached Cherif/LCDA


Un trentenaire britannique peut en cacher un autre tout aussi talentueux. En montant sur scène pour la deuxième partie de la soirée, Myles Sanko n’a pas eu à forcer son – immense – talent pour enflammer la salle, déjà chauffée à blanc par son compatriote, et finir en beauté la première soirée d’un festival qui s’annonce mémorable.


Cette année, Jazz à Carthage renoue en effet avec des rythmes réellement jazzy après s’est laissé tenter quelque temps par des musiques plus commerciales, mais aussi plus éloignées de ses origines. La deuxième journée affiche déjà complet, grâce notamment à la présence d’Aaron et de Tom Odell. Il ne reste également plus de billets pour le concert de Pink Martini le 8 avril, et les dernières places sont à prendre pour la soirée égypto-palestinienne du 2 avril.


R.C