Covid-19 : Pas d’Aïd en famille

 Covid-19 : Pas d’Aïd en famille

L’accès aux transports urbains et interurbains seront soumis à autorisation.


Les autorités tunisiennes sont claires concernant les déplacements autorisés pour les prochaines semaines : se rendre d’une région ou d’une ville à l’autre reste interdit, sauf impératif professionnel.


Le plan présenté mercredi par le gouvernement tunisien prévoit une sortie de confinement en trois étapes échelonnées entre le 4 mai au 14 juin. Il prévoit notamment une réouverture partielle des commerces, en particulier pour les enseignes de l’habillement et de la chaussure. Les jours précédents l’Aid el Fitr marquant la fin du mois de ramadan (23-26 mai pour la Tunisie) représentent en effet traditionnellement une part significative du chiffre d’affaires annuel du secteur.


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En revanche, beaucoup de Tunisiens devront cette année se passer d’une autre tradition ; celle des retrouvailles familiales et du retour « au bled ». « Les déplacements entre les régions sont toujours interdits et le resteront au-delà de l’Aïd », a répété jeudi Lobna Jribi, ministre auprès du chef du gouvernement chargée des Grands Projets. Elle confirme qu’il n’est pas question à ce stade d’autoriser les Tunisiens à partir en vacances à l’occasion du congé de la fin du ramadan. « Certains devront donc se priver pour le moment de voir leur famille s'ils n'habitent pas dans la même région », a-t-elle insisté.


Ces restrictions de déplacement s’ajoutent à celles déjà prévues pour les transports en commun et détaillées hier par le ministre des Transports Anouar Maarouf. Le port du masque sera obligatoire dans les transports publics, qui seront réservés aux détenteurs d’une autorisation de travail. Ce document sera demandé pour l’achat d’un ticket ou d’un abonnement. L’occupation des bus et tramways sera en outre limitée à 50 % de la capacité assise, et aucun passager ne pourra circuler debout.