Collision entre un navire tunisien et un porte-conteneurs chypriote

 Collision entre un navire tunisien et un porte-conteneurs chypriote


La Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) a annoncé hier soir dimanche 7 octobre qu’un accident est survenu dans la même journée consistant en une collision entre le navire roulier "Ulysse" lui appartenant, et le porte-conteneurs chypriote "CLS Virginia", à 15 milles nautiques du Cap Corse, dans les eaux territoriales françaises. Explications.



L'accident fait la Une des médias français (ici images TF1). La France s'inquiète des risques de l'extension de la marée noire de fuel qui s'étend déjà à 4 km


 


La compagnie maritime indique que « quelques dégâts matériels » ont été enregistrés au niveau des deux navires. Elle ajoute que la commission de gestion des crises de la CTN assure le suivi de l'accident ces dernières 24 heures, en coordination avec la commission de gestion des crises du ministère du Transport, pour « évaluer ces dégâts et prendre les mesures adéquates pour sécuriser le navire et les marchandises ».


 


« Aucune perte humaine »


Le ministère des Transports a par ailleurs mis en place une commission d'enquête sur cet incident d’un type rare dans son histoire, afin de poursuivre l'enquête sur les causes de la collision, tout en assurant qu’aucune perte humaine n’est à déplorer suite à la collision dont l’horaire a été établi à 06h30 du matin.


S’agissant des risques de pollution, le premier responsable de la CTN a précisé qu’il n’y a actuellement, qu’un “soupçon de pollution ” de la part des autorités françaises. Un soupçon désormais confirmé, quoique le mazout est repoussé par le courant pour le moment loin des côtes.


Le navire roulier “Ulysse”, transportait des remorques de marchandises entre les ports de Gênes et de Rades, était « en bon état de navigation », selon la même source.


Rappelons qu’une fuite accidentelle de plusieurs tonnes de pétrole brut était déjà survenue jeudi dernier au large des côtes de Bizerte, à Zarzouna, suite à la fissuration d’un réservoir de pétrole brut appartenant à la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR), ce qui a nécessité l’installation de barrages flottants au niveau du bassin du port de la ville.


 


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