Tennis. Ons Jabeur enchaîne les victoires à l’US Open
Se jouant à New York, le tournoi est doté cette année d’une récompense de 2,6 millions de dollars pour les vainqueurs féminin et masculin en simples
La tunisienne Ons Jabeur, cinquième mondiale au classement WTA, s’est qualifiée pour le troisième tour de l’US Open (Grand Chelem – 2000 points), suite à sa victoire mercredi 31 août face à l’américaine Elizabeth Mandlik (144ème mondiale) par deux sets à zéro (7-5, 6-2).
Il s’agit donc de la deuxième américaine que Jabeur écarte de son chemin, après s’être qualifiée lundi pour le deuxième tour en battant Madisson Brengle (63ème mondiale) par le score identique de deux sets à zéro, également 7-5, 6-2.
Au troisième tour, la tunisienne rencontrera une fois une fois de plus une américaine, Shelby Rogers (31ème mondiale), qui jouera là aussi à domicile devant un public acquis, mais qui a déjà été battue par le passé par Jabeur, à deux reprises, en 2017 et en 2019 (Cincinnati Masters) sur dur.
« C’est la quatrième année consécutive que Ons Jabeur se qualifie pour le troisième tour de l’US Open, elle n’est jamais allée plus loin ici… Mais il semble que cette année les choses soient bien différentes », commente-t-on à l’antenne d’ESPN Sports. Il est de notoriété publique que la surface dure de ce grand Chelem, le seul où Jabeur bute encore aux portes de la phase finale, sied peu à son jeu.
Des entames de match perfectibles
Cependant la joueuse qui excelle sur terre battue et gazon cette saison a démontré un autre visage que lors de ses deux récents tournois préparatoires sur dur aux USA, avec une envie manifestement retrouvée. Seul bémol pas très rassurant : Ons Jabeur reste fébrile en début de match et cède trop souvent son jeu de service face à des joueuses largement à sa portée, pour au final courir après le score. Elle l’emporte malgré tout grâce à quelques éclats de génie qui portent sa signature : amorties en retour de service, volées acrobatiques, etc.
Elle et son coach ont visiblement compris la clé d’une réussite sur dur pour une joueuse dotée de sa physionomie : abréger au maximum les points, au possible avec des retours de service ne laissant pas la chance à son adversaire de « poser le jeu » et de s’installer dans le point. Sa condition physique n’étant toujours pas optimale, c’est là le meilleur plan tactique élaboré par Issam Jellali.
A la décharge de la tunisienne, les débuts de cette édition de l’US Open sont riches en mésaventures pour les plus grands noms du tennis féminin, à commencer pour la tenante du titre, Emma Raducanu (19 ans), sensation du tournoi en 2021, éliminée d’entrée de jeu, mais aussi d’Anett Kontaveit, numéro 2 mondiale, qui s’incline en 3 sets dans la nuit de mercredi à jeudi face à la quadragénaire Serena Williams, dont c’est le baroud d’honneur d’avant retraite.
