Témoignage : ANASSE KAZIB, militant syndicaliste est menacé de mort
Anasse Kazib, cheminot sur le secteur de Paris-Nord, délégué syndical Sud Rail, a été menacé de mort par Thierry Veyrier, un dirigeant politique du Rassemblement national dans le Val-de-Marne.
Anasse exprime son indignation dans cette tribune. Thierry Veyrier l’a interpelé sur Twitter, lui disant qu’il était attendu porte 12 pour une surprise. Cette surprise se révèle être une photo de personnes pendues au bout d’une corde sur la place publique. Il pense au début qu’il a mal compris. Mais c’était bel et bien une menace de mort. Avec la vague de soutien qu’Anasse a reçue, Thierry Veyrier a bloqué ses tweets.
Anasse précise encore qu’il a été choqué mais pas battu. » Je suis quelqu’un de combatif », dit-il, on fera toujours face à l’extrême droite et on ne les laissera jamais passer, malgré les intimidations reçues quasi-quotidiennement sur les réseaux sociaux. »
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Alors que le chômage ne cesse d’augmenter, le pouvoir en France se droitise selon le syndicaliste. Tout comme le patronat, il a intérêt, toujours selon le témoignage de Anasse Kazib , à fracturer le prolétariat ainsi que les classes populaires et moyennes.
Dans sa tribune, Anasse critique » cette escalade et une sorte d’ensauvagement de l’extrême droite et du Front national. Un cap a été franchi. »
Au lieu de débattre indéfiniment des questions ethnoreligieuses et qui ont pour effet de diviser les Français. L’opinion publique devrait se pencher sur des questions bien plus concrètes qui touchent son quotidien. Or, selon le syndicaliste, les médias audiovisuels majoritaires participent à cette escalade.
Anasse précise encore qu’entre le passage de la parole aux actes, il n’y a qu’un pas.