Stratégie bas carbone – L’AFD partenaire du Maroc

 Stratégie bas carbone – L’AFD partenaire du Maroc

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Monsieur Rémy Rioux, Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et Madame Hélène Le Gal, Ambassadrice de France au Maroc (à droite). Crédit photo : DR

Un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre le Royaume du Maroc et la France dans le domaine du climat et du développement durable vient d’être conclu entre les deux pays.

 

C’est Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable et Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD) qui ont paraphé ce vendredi 20 mai 2022 ce protocole qui stipule, entre autres, que l’AFD appuie le Maroc pour la formulation de la Stratégie bas carbone quantitative à long terme. Hélène Le Gal, Ambassadrice de France au Maroc, a été de la partie.

Ce protocole d’accord a notamment pour objectif l’élaboration des plans d’actions sectoriels de décarbonation à long terme et ce, dans les secteurs de l’énergie et de la production d’électricité, aussi bien de l’industrie que de l’agriculture, ou encore les transports, ainsi que la transformation des déchets. Tout cela avec le partenariat de « Pathways 2050 Platform », initiative lancée lors de la COP22 à Marrakech.

La stratégie vise une transition bas carbone ambitieuse et résiliente axée sur des gains de productivité et de compétitivité ainsi que sur de futures créations d’emplois. Elle s’appuiera entre autres sur les scénarios de modélisation des trajectoires technico-économiques et des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Maroc à long terme ainsi que sur les orientations du nouveau modèle de développement.

« Ce processus, qui sera mené selon une approche participative et inclusive, connaitra la tenue d’une série d’ateliers de formation et de renforcement des capacités au profit du maître d’ouvrage et des partenaires sectoriels en matière de modélisation des scénarios de décarbonation et d’estimation des coûts et bénéfices résultant des politiques et mesures technologiques d’atténuation proposées », expliquent les parties en présence.

Pour rappel, le royaume avait déjà élaboré une stratégie bas carbone qualitative à long terme qui avait été soumise à l’appréciation du Secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique conformément aux dispositions de l’Accord de Paris en décembre 2021.