Sortie en salle, BURNING CASABLANCA est une coproduction franco-marocaine
Le film qui vient de sortir, BURNING CASABLANCA d’Ismaël El Iraki, se veut un hommage aux victimes du Bataclan.
Actuellement dans les salles, Burning Casablanca, film d’Ismaël El Iraki avec Khansa Batma, Ahmed Hammoud et Said Bey. C’est l’histoire de deux âmes perdues qui se rencontrent. Une Rock star sur le retour, Larsen Snake, (Ahmed Hammoud) qui décide de revenir à Casablanca, sa ville natale. En proie à l’ennui, dévoré par ses addictions, il rencontre Rajae, (Khansa Batma). Une prostituée qui a du caractère et une très belle voix. Une passion explosive est née. Le couple sillonne les rues de Casablanca, mais leur passé a tôt fait de les rattraper. Ils s’échappent pour se réfugier dans le désert.
En effet, Rajae n’a pas qu’une belle voix, mais des clients qui la revendiquent et un souteneur-protecteur du nom de Said (Said Bey). Il voit l’histoire d’amour entre « sa fille » préférée avec Larsen d’un très mauvais œil. Se lance alors une course poursuite lancée par l’homme de main de Said qui tient à récupérer « son bien ».
Dans les entretiens qu’il a accordés, le réalisateur Ismaël El Iraki, 40 ans, parle de son film comme d’une mission qu’il se doit d’accomplir. Une œuvre qui s’est nourrie « de ses goûts, du monde des comédiens, des cités de Casablanca, de la maison de sa grand- mère », et du traumatisme d’un attentat.
Le réalisateur, un rescapé de l’attentat du Bataclan
Un long-métrage fougueux presque vindicatif et un étrange hymne à la vie, profondément marqué par l’attentat du Bataclan du 13 novembre 2015. Le réalisateur est directement concerné. C’est un rescapé.
A l’affiche dans plusieurs salles en France, le film est programmé également à l’espace 1789 ; mercredi 24, dimanche 28 et lundi 29 novembre.
« Burning Casablanca », tourné au Maroc, a reçu plusieurs Prix dont celui de la meilleure actrice pour Khansa Batma au Festival de Venise.
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