Solidarité des journalistes de l’AFP avec leurs collègues de Gaza
Ce mercredi, les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) ont manifesté leur solidarité avec leurs homologues de Gaza. Dans un communiqué, ils exhortent les autorités israéliennes à garantir leur sécurité et à leur permettre de quitter la région pour se mettre à l’abri.
Dans les locaux de l’AFP à Paris et dans de nombreux bureaux à travers le monde, les journalistes ont brandi symboliquement les portraits de leurs neuf collègues de Gaza. Cette initiative, coordonnée entre la direction de l’Agence, les syndicats et la Société des journalistes, vise à exprimer un soutien total face aux conditions difficiles dans lesquelles travaillent les journalistes de Gaza. Ces derniers paient un lourd tribut pour continuer d’informer le monde sur la situation catastrophique que provoque le déchainement de violence israélien.
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Le directeur de l’Information de l’AFP, Phil Chetwynd, a souligné l’admiration de la rédaction pour le professionnalisme et la détermination de leurs collègues gazaouis. Ils sont non seulement confrontés à la mission de rendre compte de la situation autour d’eux, mais ils doivent également trouver de la nourriture et un abri pour leurs familles face à la détérioration de la situation humanitaire.
Informer malgré le danger
Les collaborateurs permanents de l’AFP à Gaza, dont Mahmud Hams, Yahya Hassouna, Bilal al-Sabbagh, Mohammed Abed, Saïd Khatib, Adel Zaanounn, Mai Yaghi, le technicien Ahmed Eissa et l’administrateur Mohanad Shahwan, ont été particulièrement mis en avant lors de cette manifestation de solidarité.
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Le directeur de l’Information de l’AFP a renouvelé l’appel aux autorités israéliennes pour garantir la sécurité des journalistes à Gaza. Il a souligné l’importance cruciale de permettre à tous les journalistes d’entrer et de sortir librement de Gaza, compte tenu du traumatisme vécu par de nombreux employés de l’AFP et de leurs familles, ayant perdu des amis, des proches et leurs domiciles détruits.
Au total, au moins 79 journalistes et professionnels des médias, en grande majorité palestiniens, ont été tués depuis le début de la guerre, selon le Comité pour la protection des journalistes.