Soirée pour Gaza à la Cigale à Paris avec Angèle, Zaho de Sagazan, Disiz, FIanso …

 Soirée pour Gaza à la Cigale à Paris avec Angèle, Zaho de Sagazan, Disiz, FIanso …

Angèle (sur scène le 14 avril 2023 en Californie) performera avec d’autres éminents artistes à la soirée caritative en hommage à Gaza, le 1er juillet 2024 à la Cigale, à Paris. Emma McIntyre/Getty Images for Coachella/AFP

Après le grand succès du concert Solidarité Palestine le 22 mai dernier au Zénith, une autre salle parisienne, la Cigale, accueillera le 1er juillet une soirée en hommage à Gaza.

 

Angèle, Zaho de Sagazan, Disiz, FIanso, Pomme ou Barbara Pravi et une trentaine d’artistes, d’acteurs et activistes, Aymeric Lompret, Blanche Gardin, Lyes Salem, Béatrice Dalle, Sabrina Ouazani, les militants écologistes Cyril Dion et Camille Étienne ont accepté de participer à ce grand concert caritatif où l’intégralité des fonds sera reversée à Medical Aid for Palestinians, une ONG qui offre des services médicaux en Cisjordanie occupée, à Gaza et au Liban.

« Avec cette soirée, nous voulons d’abord sensibiliser le plus grand nombre à ce qu’il se passe en ce moment à Gaza, où la situation humanitaire est catastrophique », explique au Courrier de l’Atlas Frank Barat, auteur et producteur de films et membre du collectif « La culture pour un cessez-le-feu », à l’initiative de l’événement.

« En plus de récolter des fonds qui répondent aux besoins immenses de la population palestinienne, la tenue d’une telle soirée permet aussi de maintenir la pression sur les gouvernements pour les inciter à faire davantage afin d’obtenir sans délai un cessez-le-feu permanent et immédiat à Gaza », ajoute le militant.

Cette soirée est la continuité du projet « Voices for Gaza ». Le 24 mars, le collectif « La culture pour un cessez-le-feu » lançait une première série de vidéos où des artistes lisaient les témoignages de civils gazaouis, d’humanitaires et de soignants. Des dizaines de vidéos ont été publiées depuis. Des comédiens comme Camélia Jordana, Réda Karen ou encore Rachida Brakni ont prêté leur voix.

« Ce projet offre une autre narration de la vie des Palestiniens, au-delà des chiffres anonymes qui recensent les milliers de morts », précise Frank Barat.

Le projet est né d’un constat, une difficulté pour certains artistes français d’exprimer leur solidarité envers les populations civiles de Gaza.

« Il y a quelques mois c’était difficile pour les artistes en France de parler de la Palestine. Certains avaient peur d’être blacklistés », se souvient le militant.

« Après de nombreuses discussions, nous avons voulu produire un vrai projet artistique, porteur de beauté. L’idée est aussi de créer une œuvre qui impacte celui ou celle qui la regarde, et pas juste un contenu aux millions de vues qui sera oublié dans deux semaines ». 

La soirée-événement du 1er juillet est donc une « suite logique » pour Frank Barat. En plus des concerts, le public aura droit à de la lecture de textes, de poèmes, et à des performances artistiques.