Haute-Garonne : un couple de Syriens âgés et malades à la rue
Faute de solution
La Case de Santé, centre de santé associatif et communautaire, alerte sur la situation de deux personnes âgées, de 60 et 72 ans, mis à la rue par la préfecture de Haute-Garonne.
En juillet dernier, la justice a ordonné à la préfecture de proposer un hébergement à ces deux personnes syriennes. Or il n’en est toujours rien, comme le souligne, dans un communiqué, la Case de Santé. Il s’agit de deux personnes âgées de 60 et 72 ans, elles sont malades et sont d’ailleurs suivies à la Case de Santé. Et pourtant elles se retrouvent à la rue. Le 19 juillet dernier, elles ont saisi la justice en référé. La préfecture a été enjointe « d’indiquer […], dans un délai de vingt-quatre heures à compter de la notification de la présente ordonnance, un lieu d’hébergement d’urgence susceptible de les accueillir. »
Situations de mise en danger
« Cependant la Préfecture de la Haute-Garonne ne respecte pas ces décisions de Justice ! », raille la Case de Santé, « Au-delà du non-respect du droit à l’hébergement, il s’agit pour nous de situations de mise en danger de personnes particulièrement vulnérables du fait de leur âge et de leur état de santé, les deux personnes présentant des pathologies graves ». Et l’association de rappeler, à juste titre, que la loi prévoit que « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. » (Article L345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles).
Santé globale
Ce centre de santé associatif et communautaire est un pionnier en matière de médecine sociale. Depuis 12 ans, La Case de Santé a developpé une expertise en matière d’accès aux soins et aux droits des personnes et en particulier des personnes étrangères. Un projet qui repose sur un principe simple : la santé n’est pas uniquement l’absence de maladie. La santé doit être vue comme globale.
