Séisme au Maroc : la Tunisie expédie une aide logistique d’urgence
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Féki, passe en revue les unités canines en partance pour le Maroc
Plusieurs équipes de la Protection civile tunisienne se dirigent depuis samedi vers le Royaume du Maroc afin d’apporter leurs secours au peuple marocain à la suite du violent séisme meurtrier qui a frappé le pays dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre.
D’après un communiqué publié par la présidence de la République tunisienne, « ces équipes se composent de 50 agents et cadres de l’unité spécialisée dans les catastrophes naturelles, six médecins de la Protection civile et quatre canins. Des dispositifs avancés de surveillance thermique ainsi qu’un drone pour détecter les victimes sous les décombres seront également déployés ».
Une source gouvernementale a par ailleurs fait savoir « qu’un hôpital de campagne affilié à la Protection civile sera dépêché pour aider dans les opérations de secours et prendre en charge les blessés », rapporte l’agence TAP citant le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Fakher Bouzghaya.
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Le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique (CNRST) a mesuré la magnitude du séisme à 7, précisant que l’épicentre de la secousse se situait dans la province d’Al-Haouz.
Selon un bilan encore provisoire, plus de 2500 personnes ont péri et environ 300 mille personnes déplacées suite au puissant séisme, le pire de l’histoire du royaume, qui a provoqué d’énormes dégâts et semé le chaos dans les provinces et communes d’Al-Haouz, Taroudant, Chichaoua, Ouarzazate et Marrakech, suscitant un grand élan de solidarité mondiale.
Il y a un an, la Tunisie avait annoncé le rappel de son ambassadeur au Maroc, dans la foulée d’une décision similaire, la veille, de Rabat à l’égard de Tunis pour protester contre l’accueil dans la capitale tunisienne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali. Une diplomatie bancale qui passe évidemment au second plan, à l’image de l’Algérie voisine, aux relations plus houleuses avec encore le Maroc, qui a annoncé avoir décidé d’ouvrir son espace aérien, fermé depuis septembre 2021 aux vols transportant des aides humanitaires et des blessés.
