Une Algérienne élue à la tête du plus puissant syndicat d’étudiants britannique
C'est une nouvelle qui nous réjouit. Non pas parce que Malia Bouattia a des origines algériennes mais parce qu'elle défend de nobles causes.
Ce mercredi 10 avril, cette algéro-britannique, militante infatigable de la cause palestinienne et des droits des femmes musulmanes, a été élue à la tête du National Union of Students (NUS), le plus puissant des syndicats estudiantins au Royaume-Uni, créé en 1922 et qui compte aujourd’hui près de 600 associations membres, soit plus de 95% des syndicats de l’éducation supérieure du pays, a annoncé cette institution sur son site officiel.
Malia Bouattia est devenue la première femme musulmane à la tête du NUS en remportant 372 voix lors de la conférence nationale du syndicat, devançant l’ancienne présidente Megan Dunn (328 voix).
“Mon rôle ne doit pas se limiter à NUS, il a aussi à voir avec notre société et le rôle de NUS dedans”, a-t-elle écrit sur sa page facebook Malia Bouattia, suite à son élection. “Nous devons nous assurer que notre syndicat soit au centre d’un combat national pour quelque chose de meilleur, et qu’il mette la libération au cœur de tout ce que nous faisons”, a ajouté la jeune femme.
Née à Constantine, Malia Bouattia a quitté l’Algérie avec ses parents à l’âge de 7 ans durant la décennie noire. Elle a fait ses études à l’université de Birmingham, deuxième ville d'Angleterre. Elle est aussi l'une des fondatrices de “Muslmah Pride”, un mouvement de femmes musulmanes qui rejette “la croisade islamophobe et néocolonialiste” de Femen.
Elle commencera son mandat en septembre prochain.
Nadir Dendoune