Restaurants universitaires : manger sur place, retrouver du lien social
Les étudiants pourront de nouveau manger sur place dans les restaurants universitaires. Une bonne nouvelle pour les associations étudiantes.
Sur place
« Pour tous les étudiants qui le demandent, des repas à 1 euro au restaurant universitaire, y compris pour ceux qui ne sont pas boursiers, les étudiants internationaux » annonçait Emmanuel Macron, en déplacement à Saclay, le 21 janvier dernier.
Deux semaines plus tard, alors que les étudiants reviennent graduellement en cours en présentiel dans les facs, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal annonce que les restaurants universitaires permettront de nouveau, « dans les prochains jours », aux étudiants de manger sur place.
Repas partagés
« Le décret va être pris dans les prochains jours et on va pouvoir remanger dans les espaces Crous, avec des règles sanitaires très strictes, mais on ne sera pas obligé de partir avec son sachet et d’aller manger dehors ou à quatre dans une voiture » annonçait vendredi dernier (5 février) Frédérique Vidal.
C’est dans une interview sur la chaîne Twitch de HugoDécrypte. que la ministre a annoncé cette nouvelle pour combattre, d’une part la précarité étudiante, et d’autre part la détresse et l’isolement de ces jeunes en partageant des repas.
Lien social
« Le manque d’interactions sociales, les difficultés académiques, la précarité, tout ça participe très grandement à la dégradation de la santé mentale des étudiantes et des étudiants (…) La réouverture des tiers-lieux permettrait de pouvoir retrouver du lien social par petits groupes avec le respect des gestes barrières » réagissait Paul Mayaux, président de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), hier (7 février), au micro de France Info.
Dès cette semaine, les CROUS devraient commencer, petit à petit, à accueillir des étudiants. Comme l’avait annoncé Emmanuel Macron à Saclay, pour les étudiants, le second semestre « se fera avec le virus et beaucoup de contraintes, l’objectif est qu’on puisse aborder la rentrée prochaine ».