Réfugiés ukrainiens : une solidarité française saluée et questionnée
Accueil de réfugiés ukrainiens par les bénévoles de la CROIX ROUGE dans la gare de l’Est de Paris. LAURE BOYER / HANS LUCAS / HANS LUCAS via AFP
La France est très active dans l’élan de solidarité européenne avec les réfugiés ukrainiens, un effort salué par le HCR et l’OIM.
Afin de soulager la pression mise par l’afflux de réfugiés ukrainiens dans les pays de l’Est, la Plateforme de solidarité de l’Union européenne organise des transferts chez des États membres et participe ainsi au partage de responsabilité de l’accueil.
C’est dans ce cadre de la directive sur la protection temporaire, qu’ont atterri hier (21 avril) à Bordeaux, 71 réfugiés ukrainiens en provenance de Moldavie. Un effort salué et soutenu par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Personnes vulnérables
Pays limitrophe situé au sud de l’Ukraine, distant de moins de 50 kilomètres d’Odessa, la Moldavie a accueilli depuis le début de la guerre plus de 425 000 ukrainiens fuyant les bombardements.
Pour les transferts de réfugiés, le HCR indique donner la priorité « aux réfugiés les plus vulnérables, à savoir les personnes handicapées, les personnes âgées, les personnes gravement malades ainsi que les mères accompagnées de jeunes enfants ».
C’est ensuite l’OIM qui prend le relais pour assurer un transfert sûr avec, notamment, une visite médicale au départ et un suivi médical à l’arrivée.
Protection temporaire pour tous ?
A ce jour, ce ne sont pas moins de 5 millions de réfugiés qui ont fui l’Ukraine. Les conditions de transfert, et d’accueil, des réfugiés ukrainiens ont de quoi faire rêver les réfugiés d’autres nationalités.
La protection temporaire comprend des dispositions comme l’installation dans le pays de son choix, le fait de bénéficier de prestations sociales concernant notamment l’hébergement, la santé, le travail ou encore les transports.
Plusieurs associations françaises de soutien aux réfugiés s’appuient sur « l’exemple ukrainien » pour réclamer au gouvernement français un accueil digne pour tous.
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