Reconversion : Une envie forte pour un certain nombre de français
La crise sanitaire a bouleversé nos rapports au cadre professionnel. Ses changements de vie passent par une reconversion qui fait appel à des formations. Une étude de MaFormation éditée par Hellowork, revient sur les raisons de ces nouveaux choix de vie.
La reconversion est un phénomène à la mode. La pandémie de la Covid a accentué cette idée que l’on est plus attaché à un métier à vie. Selon l’étude, 39% ont effectué plusieurs reconversions au cours de leur carrière. Et ça leur réussit plutôt bien puisque 7 français sur 10 sont assez ou très satisfaits de leur dernière reconversion. Près d’un tiers (32%) ont déménagé dans le cadre de leurs reconversions.
Entre le début des démarches et une première prise de poste dans un nouveau métier, une reconversion dure un an. La moitié ont mis un an, le quart l’étale entre 1 et 2 ans.
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Besoin de renouveau et équilibre dans la vie privée
Si se reconvertir est un droit, ce n’est pas pour autant une partie gagnée d’avance. Près de 57% des sondés trouve cela très difficile ou assez difficile. Encore faut il savoir vers quel métier se tourner. Pour 35% des sondés, il s’agit d’une envie de longue date ou à la suite d’un bilan de compétences et l’accompagnement d’un professionnel. Le reconverti étudie les débouchés, en regardant des sites spécialisés (44%) ou en contactant des professionnels des secteurs concernés (36%).
Pour 4 Français sur 10, c’est la recherche d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Pour un tiers, c’est la remise en cause de son métier, de son secteur ou de son entreprise. Plus largement, le reconverti a envie de découvrir de nouvelles choses, juste devant la recherche d’un métier qui a plus de sens.
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La formation au coeur de la reconversion
Pour faire avancer dans leur démarche, 3 actifs sur 4 sont passés par de la formation. Le présentiel arrive en tête pour 7 Français sur 10. Le succès des formations en ligne est relatif. Pour le financement, le compte personnel de formation (CPF) est vu comme source de financement pour 42% du panel, devant Pôle Emploi (30%) et un financement personnel (17%).
Les personnes souhaitant le faire, ont un sentiment d’urgence pour près de la moitié dans le court terme. 4 sur 10 savent vers où s’orienter. C’est l’artisanat qui attire le plus de souhaits de reconversion (15%). Il est suivi par la santé, l’informatique, les ressources humaines, le commerce et enfin le secrétariat et l’administratif.