Le Maroc préoccupé par les tentatives de ressortissants syriens d’entrer illégalement à partir de l’Algérie

 Le Maroc préoccupé par les tentatives de ressortissants syriens d’entrer illégalement à partir de l’Algérie

Maroc – Rabat : le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.


Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a exprimé, samedi 22 avril, à l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, la profonde préoccupation des autorités marocaines, suite à la tentative de 54 ressortissants syriens, entre le 17 et le 19 avril courant, d’entrer illégalement, à partir de l’Algérie, sur le territoire marocain au niveau de la zone frontalière de la ville de Figuig.


 Un  communiqué du ministère ajoute qu'il a été fait part à l'ambassadeur d'Algérie à Rabat ''des témoignages et des photos attestant irréfutablement que ces personnes ont traversé le territoire algérien avant de tenter d’accéder au Maroc.


Pour les autorités marocaines, ''ces personnes ne pouvaient se déplacer à travers le territoire algérien sans être notifiées ou interceptées par les autorités de ce pays'', et soulignent que ''l’Algérie doit assumer sa responsabilité politique et morale à l’égard de cette situation''.


Largement médiatisé, ce communiqué ajoute que ''le drame humanitaire que vivent ces populations syriennes ne devrait pas constituer un élément de pression ou de chantage dans le cadre de l’agenda bilatéral.''


Le ministère de l'Intérieur marocain indique de son côté que ces ressortissants Syriens sont au nombre de 55, ajoutant que ''ce n’est pas la première fois que les autorités algériennes procèdent à l’expulsion d’immigrants vers le territoire marocain".


De leur coté, les autorités algériennes ont choisi l’escalade verbale devant cette situation.  Dimanche 23 avril, l'ambassadeur du Maroc à Alger a été convoqué au ministère des Affaires étrangères algériennes pour lui signifier "un rejet catégorique" des accusations formulées par les autorités marocaines.


Dans un communiqué de presse, il a révélé avoir convoqué dimanche 23 avril l’ambassadeur du Maroc, afin de lui signifier le rejet catégorique des "allégations mensongères" et lui démontrer le caractère "totalement infondé" de telles accusations.


Mohamed El Hamraoui