Le Maroc engagé dans la lutte contre la traite des personnes

 Le Maroc engagé dans la lutte contre la traite des personnes

Journée d’étude sur le cadre institutionnel en matière de lutte contre la traite des êtres humains et la protection de ses victimes


Le Maroc est engagé dans toutes les actions de coordination et lutte contre la traite des personnes. C’est le constat des participants à une journée d’étude sur le cadre institutionnel en matière de lutte contre la traite des êtres humains et la protection de ses victimes, tel que prévu par la loi 27-14, organisé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en partenariat avec le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, le 26 juillet à Rabat.


Lors de cette journée, les acteurs gouvernementaux et de la société civile ont soulevé des recommandations destinées à mettre en place une réponse institutionnelle multisectorielle, coordonnée et centrée sur la protection des victimes. Selon Abdelkrim Benatiq ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, il est impératif de coordonner avec tous les intervenants dans la lutte contre ce phénomène et de définir les règles de travail avec la commission nationale de lutte contre la traite des personnes.


En effet, le nouveau cadre juridique national de lutte contre la traite des êtres humains prévoit la création d'une commission nationale chargée de coordonner les actions gouvernementales sur cette thématique, ainsi que de faciliter l'accès des victimes à divers services publics, tels que l'assistance sociale et médicale.


Pour Julien Garsany, représentant régional de l’ONUDC, « grâce à cette loi, le gouvernement marocain a franchi une étape importante pour la mise en place d’une réponse globale et cohérente à ce crime. Il reste cependant les défis de la mise en œuvre de la loi. L’ONUDC s’engage à appuyer le gouvernement marocain à les relever. »  


Cet événement a également été l’occasion de rendre hommage à Amina Oufroukhi, magistrate  en charge des femmes et des enfants à la direction des Affaires pénales et des grâces du ministère de la Justice, partenaire du programme GLO.ACT au Maroc. 

Amina Oufroukhi a reçu le Prix de « l’héroïne du rapport de lutte contre la traite des personnes 2017».  


La rencontre de Rabat s’inscrit dans le cadre de « GLO.ACT » : Action mondiale pour prévenir et combattre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants. Ce programme conjoint de 11 millions d’euros est financé par l’Union européenne et l’ONUDC, il est mis en œuvre en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans 13 pays en Afrique, Asie, Europe de l’Est et Amérique latine, en incluant le Maroc. 


Mohamed El Hamraoui