Le Maroc dément l’intrusion du Polisario pour stopper l’asphaltage d’une route entre Gargarate et la Mauritanie

 Le Maroc dément l’intrusion du Polisario pour stopper l’asphaltage d’une route entre  Gargarate et la Mauritanie


 


Les autorités marocaines ont démenti, dimanche 28 août, l’information faisant état de l’intrusion d’éléments du Polisario pour stopper l’opération d’asphaltage d’une route entre le poste de Gargarate et la frontière avec la Mauritanie. Pour le Maroc « ce genre d’information véhiculée par la propagande pro-Polisario démontre que les grands perdants de l’opération de lutte contre le trafic de tout genre au Sahara sont les dirigeants de l’entité séparatiste ».


 


Les autorités marocaines ont annoncé, le 23 août, le début de l’opération d’asphaltage d’un axe routier d’une longueur de 3,8 km au niveau de la région de “Gargarate”, au sud du Royaume, dans le but de renforcer le réseau routier, de répondre aux aspirations des personnes œuvrant dans le secteur du commerce et de mettre fin aux activités de contrebande et de commerce illicite dans cette zone.


L’action intervient après une vaste opération sécuritaire dans la zone frontalière avec la Mauritanie lancée dimanche 14 août, ce qui avait permis la saisie de 600 véhicules non immatriculés, circulant dans la zone dite de Kandahar au sud du poste frontalier d’Al-Gargarate et l’évacuation de trois points de rassemblements de carrosseries de voitures et de camions d’occasion.


Le Polisario avait  saisi l’ONU, dénonçant une incursion militaire marocaine dans cette zone tampon située sur le territoire marocain, mais sous supervision onusienne.


L’ONU a répondu n’avoir constaté aucun mouvement militaire suspect du Maroc dans cette région et a appelé, dans un communiqué diffusé dimanche 28 août, le Maroc et le Polisario à suspendre toute action militaire qui pourrait briser le cessez-le-feu dans la région. Il exhorte les deux parties à respecter leurs engagements signés dans l’accord militaire ayant instauré la cessation des hostilités et à permettre à la Minurso d’engager des négociations sur la situation.


 


Mohamed El Hamraoui