Que faire des statues de la discorde ? La réponse de New York, Bordeaux et Paris
Décapitées, jetées dans l’eau, taguées… Avec l’extension du mouvement Black Lives Matter, plusieurs statues de personnages dont l’histoire est associée à celles de l’esclavage ou de la colonisation ont été déboulonnées aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique ou en France. Pour Emmanuel Macron, la République « ne déboulonnera pas de statues ».
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Depuis le mois de mai dans le sillage du mouvement « Black lives Matter » on procède au déboulonnage des personnages historiques. Ce sont les statues de la discorde. Leurs points communs, selon les activistes, avoir favorisé d’une manière ou d’une autre l’esclavage ou la colonisation. Alors que faire de ces statues controversées ? Pour Emmanuel Macron : » La République n »effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. »
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Sauf que déboulonner ou pas des statues, ce n’est pas le président de la République, ou le gouvernement, qui le décide. En France, comme aux Etats-Unis, ce sont d’abord les municipalités.
Pour la sociologue Sarah Gensburger, qui travaille sur la mémoire collective, certaines villes ont même trouvé des moyens originaux de faire avec ces statues de la discorde.