PSG : l’enquête sur l’affaire du fichage ethnique classée sans suite
Sous la menace de sanctions suite à des soupçons de fichage ethnique, le PSG peut être soulagé de voir l’enquête être classée sans suite.
Hier (12 octobre), l’AFP révélait que le Parquet de de Paris avait classé sans suite l’enquête pour des soupçons de fichage ethnique au sein du Paris-Saint-Germain.
Pris dans un tourbillon médiatique depuis mardi (11 octobre), entre la rumeur de volonté de départ de son joueur Kylian M’Bappé et celle de la mise en place d’une « armée numérique » pour nuire à des personnalités, le club reçoit enfin une bonne nouvelle. Pour rappel, l’enquête avait été ouverte suite à des révélations de plusieurs médias européens en 2018.
Football Leaks
Début novembre 2018, des documents confidentiels fuitaient via Football Leaks. Plusieurs médias reprenaient ces révélations. Selon l’une d’elles, de 2013 au printemps 2018, la cellule de recrutement du PSG aurait tenu des fiches d’évaluation de jeunes joueurs mentionnant des critères ethniques tels que « Français », « Maghrébin », « Antillais », ou encore « Africain ». Une enquête a donc été ouverte selon quatre chefs d’accusations dont « discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité » et « traitement de données à caractère personnel sans autorisation ».
Responsabilité
Pour sa défense, le club de la capitale avait alors totalement rejeté la faute sur Marc Westerloppe, responsable de la cellule de recrutement du centre de formation, dédiée aux territoires hors Île-de-France, parti du PSG début 2018. Une raison qui n’a pas ému la Ligue de football professionnel (LFP), qui a condamné le club, en janvier 2019, à 100 000 euros d’amende. En revanche, le fait de discrimination n’avait pas été retenu.