Protocole Covid, absences, grève, une rentrée scolaire compliquée
Le ministre français de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer (C) et la secrétaire d’Etat chargée de l’éducation prioritaire Nathalie Elimas (G). Alain JOCARD / AFP
Une semaine après la rentrée scolaire, malgré les ajustements du protocole Covid dans les écoles, les syndicats appellent à la grève ce jeudi (13 janvier).
Grève
« L’école tient ! », affirme Nathalie Elimas, secrétaire d’Etat chargée de l’éducation prioritaire, au micro de France Info ce matin (10 janvier). Cette dernière réagissait à la montée de la colère après une semaine chaotique dans les écoles, suite au protocole Covid très contraignant mis en place depuis la rentrée.
Le Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUipp-FSU), premier syndicat d’enseignants du primaire, dénonçait la semaine dernière « une pagaille indescriptible ». Le syndicat a appelé à une grève nationale ce jeudi (13 janvier).
Evolution du protocole Covid
Le gouvernement a tout de même réagi à la virulence du variant Omicron. Dès aujourd’hui (10 janvier), après un premier cas de contamination par le SARS-CoV-2 dans une classe, en cas de premier test négatif, après le protocole de trois tests (J0, J+2 puis J+4) sur sept jours, l’élève malade pourra réintégrer les cours.
Si le premier test est positif, l’élève malade devra observer un isolement de 7 jours pouvant se réduire à 5 jours, si le test antigénique ou PCR au cinquième jour est négatif, et en l’absence de symptômes depuis 48 heures. Après une première semaine d’école, l’absentéisme parmi les élèves s’élevaient à environ 15%.
Professeurs absents
Les absences ne touchent pas que les élèves. Bruno Bockiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), alertait hier (9 janvier) sur le non-remplacement des enseignants : « Si on ne veut pas fermer les écoles, il faut que chaque enseignant absent soit remplacé. Or, ce n’est pas le cas depuis la rentrée et autour de 10% des professeurs sont absents aujourd’hui ».
Pour protéger les personnels, la SNUipp-FSU explique que ceux-ci « doivent être équipés dès maintenant de masques chirurgicaux et FFP2, pour ceux qui le souhaitent, des autotests doivent leur être fournis et les salles de classe et de restauration équipées en capteurs de CO2 ».
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