Proche-Orient. Le Maroc inquiet des violents incidents à Al-Qods Acharif

 Proche-Orient. Le Maroc inquiet des violents incidents à Al-Qods Acharif

Affrontement entre les forces israéliennes et des Palestiniens qui ont organisé une manifestation contre les violations israéliennes à l’encontre des Palestiniens à la Porte de Damas du complexe Masjid al-Aqsa à Jérusalem-Est le 10 mai 2021. MOSTAFA ALKHAROUF / AGENCE ANADOLU / AFP

Le Maroc a suivi avec une profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al-Qods Acharif et dans la Mosquée Al-Aqsa, a indiqué dimanche 9 avril, le ministère des Affaires étrangères.

 

« Le Maroc dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al-Qods, considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », a affirmé le ministère dans un communiqué. Le Royaume « considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits ».

Le ministère a souligné que le Maroc réaffirme la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al-Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al-Aqsa.

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Pour la non-altération du statut juridique et historique de la ville sainte

A plusieurs reprises, le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a réitéré le soutien du Maroc et sa solidarité avec le peuple palestinien. Dans un message adressé au président palestinien Mahmoud Abbas suite à la mise en œuvre par l’administration américaine de sa décision de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade, le roi du Maroc a souligné « un développement regrettable dans le processus de la cause palestinienne » et a réitéré le soutien du Maroc et sa constante solidarité avec le peuple palestinien pour la défense de sa cause juste, notamment en ce qui concerne la ville d’Al-Qods.

Le Président du Comité Al-Qods avait réitéré le rejet de cet acte unilatéral contraire à la volonté exprimée de façon continue par la communauté internationale qui, à travers les résolutions du Conseil de sécurité y afférentes, appelle à s’abstenir de toute action de nature à altérer le statut politique établi de la ville d’Al-Qods, d’autant plus que la ville sainte est au cœur des questions du statut final.

Le roi Mohammed VI  avait considéré également que cette démarche est contraire au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité y afférentes, qui insistent sur la non-altération du statut juridique et historique de la ville sainte.