Proche-Orient. Le centre de la Syrie touché par des frappes israéliennes
Cette nuit (8 au 9 septembre), c’est le centre de la Syrie qui a été visé par des frappes israéliennes faisant 14 morts. La guerre entre Israël et le Hamas continue d’embraser toute la région.
14 morts et 43 blessés, un lourd bilan provisoire. Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre, des frappes israéliennes ont touché des sites militaires dans la province de Hama, au centre de la Syrie.
Suite à cette attaque, selon l’agence officielle syrienne Sana, le directeur de l’hôpital de la région déclarait : « Le nombre de martyrs résultant de l’agression israélienne sur plusieurs sites dans les environs de Mesyaf s’est élevé à 14 et les blessés sont au nombre de 43 ».
Selon Rami Abdel Rahman, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé au Royaume-Uni, les frappes visaient « le centre de recherche scientifique de Mesyaf et des sites environnants ». Centre dans lequel des experts iraniens développeraient « des armes, dont des missiles de précision et des drones », toujours selon l’OSDH.
Le Hezbollah dans la ligne de mire
Hier également, des tirs transfrontaliers ont été échangés entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais.
Pour ce dernier, les roquettes lancées sur la ville du nord d’Israël, Kiryat Shmona, répondaient « aux attaques de l’ennemi ». Et plus particulièrement, une offensive survenue samedi (7 septembre), dans le village de Froun dans le sud du Liban.
Le lendemain, le ministère de la Santé libanais annonçait que trois secouristes avaient perdu la vie suite à cette frappe. Pour sa part, l’armée israélienne a affirmé avoir visé, dimanche, des « bâtiments militaires du Hezbollah ».
Une situation explosive à la frontière libanaise critiquée par Benny Gantz, leader de l’opposition israélienne qui a déclaré : « Je pense que nous sommes en retard sur ce point ».
Gaza, toujours pas de cessez-le-feu
Onze mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, et toujours pas d’accord pour un cessez-le-feu.
Si la diplomatie américaine se montre optimiste quant à un prochain accord, elle admet par ailleurs que les conditions sur lesquelles reposent le dialogue restent très fragiles.
En attendant, la population palestinienne continue de payer un lourd tribut. Le ministère de la Santé de Gaza, administré par le Hamas, annonçait hier (8 septembre) que le bilan s’élevait désormais à 40 972 morts dans le territoire palestinien, depuis le 7 octobre dernier.