Journée internationale des prisonniers palestiniens

 Journée internationale des prisonniers palestiniens

Arrestation d’un enfant palestinien par les forces israéliennes dans la ville de Hébron


Le 17 avril est la journée internationale pour la libération des prisonniers palestiniens. De Marwan Barghouti, en passant par notre compatriote Salah Hamouri. Ils seraient plus de 7.000 à croupir dans les geôles israéliennes.


Un rassemblement est prévu à 17 h place de la République à Paris. Il sera suivi d’un cortège qui devrait rejoindre la place de l’Opéra.


Cette marche est également l’occasion de rappeler que parmi ces prisonniers palestiniens, se trouvent plus de 300 enfants. La plus célèbre, Ahed Tamimi, 17 ans, a été condamnée en mars à 8 mois de prison pour avoir giflé un soldat israélien qui pénétrait dans sa maison de Nabi Saleh en Cisjordanie.


Depuis 2.000, plus de 12.000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et maintenus en détention par Tsahal pour des périodes plus ou moins longues.


C’est afin de dénoncer ces arrestations et détentions arbitraires qui vont à l’encontre de toutes les conventions internationales sur les droits de l’enfant, qu’en janvier dernier, la Coordination des associations palestiniennes (Forum Palestine Citoyenneté, Association de Palestiniens en Île-de-France ; GUPS ; Comité pour le respect des droits de l'Homme en Palestine) a lancé une campagne pour la libération de tous les enfants palestiniens.


A travers cet appel, elle sollicite le gouvernement français afin qu’il intervienne auprès du gouvernement israélien pour faire cesser cette situation.


De nombreuses associations, organisations, syndicats, partis politiques, élus et personnalités ont apporté leur soutien.  Parmi eux, le MRAP, la SNJ-CGT (Syndicat National des Journalistes), EELV, le NPA.


Sa présidente Abeer Hamad, à l’origine du mouvement, déplore « le silence du gouvernement français qui continue d’entretenir des relations avec Israël, qui ne respecte aucun traité international ».


Elle dénonce les interrogatoires à huit clos. L’absence de caméras, des avocats ou des familles. Les maltraitances physiques, le chantage et les menaces subis par ces enfants souvent seuls face à leurs bourreaux, dans le seul but d’obtenir des aveux.


Elle témoigne de l’impact psychologique de cette violence, sur le long terme. Selon elle, « l’impact sur la santé mentale des enfants est considérable » et « l’objectif d’Israël est de détruire toute une génération, en cassant l’espoir d’une solution de paix ».


Céline Beaury