Députés du monde : Etat de droit et coopération
Les travaux de la 140 ème Assemblée de l'Union interparlementaire ont démarré à Doha le 6 avril avec l'allocution de l'émir du Qatar qui a estimé que l'agenda présenté aux débats était riche et tourne vers le progrès de l'humanité. Dans son allocution d'ouverture, l'émir du Qatar, CheikhTamim Bin Hamad Al Thani, a ainsi exprimé sa conviction que le Qatar et d'autres pays réaliseront l'objectif de sécurité, de stabilité et de prospérité en fonction des objectifs de l'éducation.
L’État du Qatar attache une importance particulière à la coopération internationale en matière d’éducation avec le lancement de diverses initiatives visant à améliorer l’accès des enfants et des groupes défavorisés à l’éducation dans les pays, a-t-il déclaré.
L’émir a déclaré que la mise en place de l’état de droit était également l’un des objectifs prioritaires en vue de soutenir les communautés défavorisées et les groupes vulnérables, en contribuant à la résolution des problèmes sociaux persistant dans la région.
À son avis, seule une règle de droit solide garantirait les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies et du droit international.
C'est dans ce sens que s'est tenue à Doha, la veille, une réunion de coordination du groupe géopolitique arabe, en prélude à la 140ème assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), avec la participation d'une délégation marocaine, conduite par le président de la Chambre des conseillers du Maroc.
Cette réunion de coordination a été marquée notamment par la présentation par la délégation marocaine d'une demande à la présidente de l'UIP, Gabriela Cuevas Barron, relative à l'introduction d'un article d'urgence à l'ordre du jour de l'assemblée, concernant la mise en place d'un mécanisme pour assurer une protection internationale du peuple palestinien, selon justement les chartes du droit international humanitaire.
Les délégations parlementaires prenant part à cette réunion ont positivement réagi à la requête marocaine, d'autant plus qu'une commission a été formée afin d'élaborer un article unifié regroupant les propositions émanant du Maroc, du Koweït, de l'Indonésie et de la Turquie sous l'intitulé "Protection du peuple palestinien, rejet de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan et renforcement des valeurs de cohabitation entre les peuples et les religions".