Présidence de l’UE : la France interpellée sur la politique migratoire

 Présidence de l’UE : la France interpellée sur la politique migratoire

Le Président du Conseil européen Charles Michel. Olivier HOSLET / POOL / AFP

Alors qu’Emmanuel Macron reçoit aujourd’hui le Président du Conseil européen, M. Charles Michel, le HCR interpelle la présidence française du Conseil de l’UE sur la politique migratoire.

 

Migrations

« L’Europe doit être au rendez-vous des grands défis économiques, éducatifs, migratoires ou militaires » déclarait Emmanuel Macron le 9 décembre dernier, à peine un mois avant le début de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (1er au 30 juin 2022).

Aujourd’hui (11 janvier), le Président français reçoit Charles Michel, Président du Conseil européen, et le HCR, Agence des Nations unies pour les réfugiés, en a profité pour appeler la présidence française du Conseil de l’UE, ainsi que la République tchèque qui lui succédera, à mettre en priorité la « protection des réfugiés en Europe et dans le monde ».

Maîtrise et respect des droits ?

Le programme de la présidence française du Conseil de l’UE est constitué de trois axes, dont la souveraineté de l’Europe, avec notamment « la maîtrise des migrations et une politique d’asile améliorée, dans le respect de ses valeurs et de ses engagements internationaux ».

Dans un communiqué (10 janvier), Gonzalo Vargas Llosa, représentant du HCR pour les affaires européennes, exhortait les présidences « à promouvoir une réforme durable de l’asile », arguant que « gérer les frontières, partager les responsabilités et respecter les droits humains ne sont pas incompatibles ».

Améliorer la politique migratoire

Le représentant du HCR pour les affaires européennes pointe, entre autres, « des pratiques politisées et clivantes qui cherchent à se soustraire aux obligations d’asile ».

En finir avec les renvois aux frontières, améliorer le sauvetage en mer et assurer des débarquements en lieu sûr, voici quelques recommandations faites par l’Agence des Nations unies.

Celle-ci insiste d’autant plus sur le côté néfaste de l’externalisation des obligations en matière d’asile et appelle à plus de solidarité entre les pays de l’UE pour de meilleures conditions d’accueil.