Premier ministre : le maire de Saint-Ouen soutient Lucie Castets
Quel Premier ministre pour le futur gouvernement ? Évoqué pour prendre place à Matignon, le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, a réaffirmé son soutien à Lucie Castets.
« Je suis socialiste, j’ai soutenu le Nouveau Front populaire (NFP) et donc je soutiens Lucie Castets », réaffirmait sans détour, Karim Bouamrane dans un entretien accordé, hier (21 août) à la « Voix du Nord ».
Le maire socialiste de Saint-Ouen s’est par ailleurs prononcé en faveur d’un « compromis global » de toutes les formations républicaines pour « éviter l’instabilité institutionnelle ».
Concernant son éventuelle nomination à Matignon, il rappelle qu’aucune proposition lui a été faite, mais il précise :
« Si jamais le président de la République me faisait l’honneur de me proposer Matignon, je me retournerais vers ma famille politique, car on ne peut accepter cette fonction sans disposer d’une dynamique pour construire un chemin vers les mesures nécessaires en faveur des bas salaires, des services publics, de la santé, du logement et de la sécurité ».
Castets, la seule alternative pour la gauche ?
Vendredi matin, Emmanuel Macron recevra, à l’Élysée, les dirigeants du NFP. Pour Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, les choses sont claires :
« Nous irons dire au président de la République qu’il doit respecter la souveraineté populaire, qu’il doit respecter le résultat des urnes et nommer urgemment Lucie Castets à Matignon ».
La cheffe de file de LFI ne manque pas de préciser : « Nous ne voulons pas d’un gouvernement d’union nationale ».
Dimanche (18 août), les Insoumis brandissaient la menace d’une procédure de destitution contre Emmanuel Macron s’il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon.
Pas convaincante
Selon un sondage Harris Interactive paru hier, sur la personne que les Français verraient au poste de Premier ministre, la candidate désignée par le NFP est loin de faire la course en toute.
Créditée de seulement 17%, Lucie Castets se retrouve hors des dix premières places. La faute à un « manque de notoriété », selon l’institut de sondage.
En tête de ce classement trône l’actuel Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal avec 40%, talonné par le président du Rassemblement national, Jordan Bardella avec 39%.
Le socialiste et fondateur du mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann, ferait un bon Premier ministre pour 27% des Français.