Pontault-Combault : les festivités d’un mariage dérapent

 Pontault-Combault : les festivités d’un mariage dérapent

Eric Beracassat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La fête a frôlé le drame. Samedi dernier, en Seine-et-Marne, un homme aurait tenté de renverser un policier. La question de l’encadrement des festivités se pose.

 

Il a été placé en garde à vue pour conduite sous l’empire de l’alcool et sans permis, car il aurait foncé sur un policier de la compagnie départementale d’intervention avec sa voiture. Il était l’un des invités d’un mariage qui a dégénéré en trouble de la circulation sur la Francilienne, notamment.

Un convoi d’une trentaine de véhicules a en effet bloqué la nationale, après avoir entravé plusieurs rues autour de la mairie, « volontairement », selon plusieurs témoignages.

Récidive de conduite sans permis

Sur la Francilienne, les invités sont ensuite sortis de leurs voitures pour danser sur la route. Avec fumigènes. La police est intervenue. Le cortège s’est rapidement dispersé, excepté cet homme très alcoolisé, donc, qui a foncé sur les forces de l’ordre. Il était en récidive de conduite sans permis. Il sera jugé le 30 novembre prochain, pour refus d’obtempérer notamment.

Interdiction de déployer un drapeau

Au-delà du fait divers que cette histoire représente, elle interroge les politiques et le choix que certains élus font de cadrer ce type de festivités. En effet, à Nice, par exemple : depuis 2012, les mariés doivent signer un texte qui les engage à respecter notamment l’interdiction de déployer un drapeau, de crier ou courir dans la cour d’honneur de la mairie. La municipalité est allée encore plus loin en prohibant récemment les fumigènes et le riz.

Idem à Béziers : Robert Ménard a interdit aux convives d’un mariage de jouer d’un instrument ou de sortir un drapeau … étranger, précise la mairie. En cas de non-respect, l’annulation de l’union peut être prononcée. Et certains syndicats de police proposent même d’aller encore plus loin. Le Syndicat indépendant des commissaires de police souhaite créer « un délit qui met en cause la responsabilité des mariés ».