Politique – Marlène Schiappa réaffirme sa vision de la laïcité
Défendre la laïcité, c’est-à-dire le « droit de croire ou de ne pas croire ». La ministre déléguée à la Citoyenneté a précisé les contours de ses missions.
Laïcité et reconquête républicaine, Marlène Schiappa affiche clairement ses priorités. Une semaine après avoir été nommée ministre déléguée à la Citoyenneté auprès du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Invitée sur BFM TV ce lundi matin, l’ancienne secrétaire d’Etat à l’égalité femme-homme a d’abord rappelé la définition de l’idée même de laïcité comme étant « le droit de croire ou de ne pas croire sans être inquiété pour cela » et « le fait que les lois de la République sont supérieures à tout principe ou loi communautaire ».
Sur ce premier point, elle a indiqué vouloir renforcer « la place de la laïcité dans les parcours de naturalisation ».
Délai réduit à 6 mois
Par ailleurs, la ministre déléguée à la Citoyenneté a l’intention de réduire les délais d’obtention de l’asile en France. « Le président de la République et le gouvernement se sont engagés pour faire en sorte de réduire ces délais à six mois, donc ça va être une de mes missions dans le ministère dont j’ai la responsabilité, de faire en sorte que les administrations se mobilisent pour cela », a-t-elle déclaré.
Présence renforcée de la police
Marlène Schiappa entend également mener des « opérations de reconquête républicains ». Un dispositif mis en place par Christophe Castaner lorsqu’il était à Place Beauvau. Une présence renforcée sur le terrain des forces de l’ordre dans certaines zones jugées sensibles. Il s’agit, selon les mots de la ministre, de « soutenir les opérations de reconquête républicaine menées par les forces de l’ordre ».
Séparatisme et communautarisme
Enfin, on en saura plus mercredi, le 15 juillet, lors du discours prononcé par Jean Castex. Le Premier ministre devrait, à cette occasion, préciser « les objectifs de lutte contre le séparatisme et le communautarisme ». Marlène Schiappa entend lutter contre le « séparatisme » et le « communautarisme ». « Les lois de la République sont au-dessus de toutes lois, de toutes coutumes, de tout principe », rappelle-t-elle au passage.