People. L’Affaire “Hamza mon Bb” toujours sous les projecteurs

Le Tribunal de première instance de Marrakech a décidé, mardi, 21 juillet, le report au 28 juillet de l’examen de l’affaire “Hamza mon Bb”. Une star marocaine y est impliquée. Les autorités lui ont interdit de quitter le Maroc. La célébrité est accusée pour liens présumés avec des comptes anonymes sur les réseaux sociaux (Instagram et Snapchat), qui calomnient et colportent des rumeurs sur d’autres stars marocaines.

Le juge de la chambre criminelle près la même juridiction a reporté, pour la 4ème fois consécutive, l’examen du dossier. Dans cette affaire, sont poursuivis, Dounia Batma -en état de liberté- et sa sœur ainsi que deux autres prévenus, en  état de détention.

Ce dernier ajournement intervient en raison de la nécessité de la présence de l’un des plaignants pour une confrontation directe avec les mises en cause, d’une part. Et, d’autre part, suite une requête présentée par la défense de la partie civile. Afin de lui accorder davantage de temps pour prendre connaissance des tenants et aboutissants du dossier et préparer ses plaidoiries.

Sexe, mensonges et vidéos

Lors de l’audience de mardi 21 juillet, Dounia Batma a nié catégoriquement les accusations retenues contre elle. La célèbre chanteuse continue à plaider son innocence.

Les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour :

– “participation à l’accès frauduleux au système informatique de données”,

– “participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système”,

– “diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans consentement”,

– “diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d’individus et diffamation”,

– ainsi que pour “participation et chantage”.

Le mois de janvier dernier, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Marrakech avait ordonné le dépôt d’une caution de 400.000 dirhams par la chanteuse marocaine Dounia Batma et sa sœur.

« Hamza mon Bb »

Cette dernière se trouve également poursuivie dans le cadre de l’affaire « Hamza mon Bb ». Un compte anonyme qui faisait des ravages sur les réseaux sociaux et qui divulguait les secrets intimes de stars et personnalités publiques. Le juge d’instruction avait  décidé de poursuivre, en état de liberté, la chanteuse de 28 ans, ainsi que sa sœur.

Plus de 1,5 million de personnes suivaient « Hamza mon Bb ». Parmi les artistes ciblés par les quolibets et les potins diffamatoires, la chanteuse populaire Saida Charaf ou l’animatrice de télévision Mariam Saïd. La chaîne saoudienne MBC4 avait licencié cette dernière. En raison de la parution de photos d’elle, à caractère privé, sur les réseaux.

On soupçonne Dounia Batma d’être parmi les instigateurs de comptes Instagram et Snapchat anonymes, qui diffusaient des conversations privées attribuées à d’autres artistes, photos intimes et rumeurs.

La star vit entre le Royaume et Bahreïn. Elle doit sa célébrité à l’émission « Arab idol ».