Partenariat – Le Maroc riche de ses origines hébraïques

 Partenariat – Le Maroc riche de ses origines hébraïques

André Azoulay, président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador (4e à partir de la gauche) et Said Amzazi (C), ministre l’Education nationale, à l’issue de la signature d’une convention de partenariat avec « Bayt Dakira », le 21-11-2020.

Une convention de partenariat et de coopération a été signée, samedi dernier (21 novembre) à Essaouira, entre le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur et « Bayt Dakira » pour promouvoir les valeurs de tolérance, de diversité et de coexistence au sein des établissements scolaires et universitaires.

 

Enseigner l’histoire du judaïsme

Cela peut paraître comme une simple signature d’une convention de plus dans le large panel d’accords conclus ici et là entre le département de l’Education et un partenaire de plus, mais il s’agit bien d’un événement à marquer d’une pierre blanche.

En effet, non seulement, cette signature coïncide avec l’introduction de l’histoire du judaïsme marocain dans les manuels scolaires, mais elle survient à un moment où les relations entre les adeptes des deux religions majeures se regardent désormais, et ce, partout dans le monde, en chiens de faïence sur fond de conflit israélo-palestinien.

Ce qui fait dire à André Azoulay à l’adresse de Saaid Amzazi, ministre l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique que « la dynamique que vous avez impulsée et le partenariat innovant que vous mettez en place aujourd’hui avec l’Association Essaouira-Mogador et le Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, qui siège à Bayt Dakira, feront date dans nos annales ».

Cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Enseignement et « Bayt Dakira », le 21-11-2020.
Cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Enseignement et « Bayt Dakira », le 21-11-2020.

Richesse de la diversité

Enfonçant le clou, le conseiller royal a exprimé « toute sa fierté de voir Essaouira, forte de son partenariat avec le ministère de l’Education nationale, monter une nouvelle fois en première ligne, pour partager et dire au plus grand nombre la richesse et la pérennité de toutes nos diversités qui sont plus que jamais au cœur de la modernité de notre société ».

Azoulay a ainsi salué « l’exceptionnelle créativité et le talent didactique des équipes du ministère de l’Éducation nationale qui ont installé dans le cursus scolaire, dès cette rentrée, des manuels scolaires qui disent à nos enfants la profondeur et la place du Judaïsme marocain dans l’histoire longue de notre pays ».

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