Paris. Les « Arabofolies » à l’Institut du monde arabe démarrent ce samedi
Douze mois sans événements, c’est long ! Alors, pour tenter de « rattraper » le retard, l’Institut du monde arabe (IMA) a décidé de mettre le paquet pour cette nouvelle édition des « Arabofolies » qui démarre ce samedi 5 juin et qui se terminera le 30 juin.
Un programme riche et varié. Entre concerts, rencontres littéraires, spectacles de danse, théâtre et projections de films, les spectateurs vont être gâtés.
Une dizaine de concerts de musique sont prévus tout au long du mois. Le 9 juin à 20h, Emel Mathlouthi, l’une des voix de la révolution tunisienne de 2011 sera sur scène. Un beau moment en perspective avec celle qui s’est fait connaitre avec sa chanson « Kelmti Horra » (Ma parole est libre), devenue l’hymne du printemps arabe tunisien. Le 26 juin, Nawel Ben Kraïem, la chanteuse franco-tunisienne, viendra présenter au public « Délivrance » son nouvel album sorti en plein Covid, en septembre 2020.
Cette nouvelle édition des « Arabofolies » sera aussi l’occasion d’admirer des spectacles de danse : le 24 juin à 20h00 Mourad Bouayad et Paul Lamy seront à l’affiche pour « For the Hungry Boy », le 26 à 18h30 Héla Fattoumi et Éric Lamoureux présenteront « Ex-Pose(s) ». Le 29 juin à 20h, les spectateurs de l’IMA pourront assister à deux représentations, celles de Johanna Faye et Saïdo Lehlouh avec leur spectacle « Iskio » et Nacera Belaza qui présentera « Le Cercle ».
Les « Arabofolies » proposeront aussi plusieurs moments de réflexion : le 13 juin de 14 à 17h30, aura lieu un débat autour de la question suivante : « Qu’est-ce qu’être LGBTQ+ dans le monde arabe ? ». Artistes, activistes et membres d’associations issu(e)s de différentes régions du monde arabe viendront faire part de leurs engagements.
Autre moment fort des « Arabofolies », la soirée hommage le 17 juin dès 19h, à Gisèle Halimi, une des avocates féministes les plus importantes du XXème siècle décédée à l’âge de 93 ans en juillet 2020.
Le programme complet : ici
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