Papillomavirus: vaccination nécessaire aussi pour les garçons

Coup d’envoi aujourd’hui de la vaccination de collégiens en classe de 5ème contre les papillomavirus. Une campagne promise en début d’année par Emmanuel Macron.

Longtemps réservé aux filles, le vaccin concerne désormais également les garçons. Une extension nécessaire à la fois pour les protéger de certains cancers et pour espérer in fine éliminer totalement ces maladies. En France, la vaccination anti-HPV est recommandée chez les filles de 11 à 14 ans depuis 2007, et chez les garçons du même âge depuis 2021. Une campagne de vaccination dans les collèges pour les élèves en classe de 5e démarre lundi.

69 000 cas de cancer dans le monde

Chaque année, les HPV sont responsables de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers en France, le plus souvent du col de l’utérus, de la vulve ou du vagin, mais aussi de la sphère ORL, de l’anus ou encore du pénis. Une étude récente publiée dans la revue The Lancet a montré qu’un homme sur cinq est porteur d’un HPV oncogène, c’est-à-dire potentiellement cause d’un cancer. Toujours selon cette étude, plus de 69 000 cas de cancer chez les hommes causés par le HPV ont été recensés en 2018 dans le monde.

Prise en charge intégrale

Vacciner les garçons est d’autant plus important que la couverture actuelle n’est aujourd’hui pas encore optimale. Fin 2022, 48% des filles et 13% des garçons de 15 ans, seulement, avaient reçu au moins une dose de vaccin. Rappelons que la vaccination est entièrement prise en charge par la Sécurité sociale.

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